>>Macron au Maroc pour inaugurer une ligne à grande vitesse
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| Le président français Emmanuel Macron (gauche) serre la main au roi du Maroc, Mohammed VI, lors de la cérémonie d'ouverture du TGV |
Le train à grande vitesse "Al BORAQ" s'inscrit dans le cadre des efforts de revitalisation et de développement du secteur ferroviaire national, engagés depuis l'accession au trône de SM le Roi Mohammed VI et ayant mobilisé, depuis, des investissements de l'ordre de 7 milliards de dollars. C’est la première étape du plan de développement du réseau de lignes pour trains à grande vitesse au Maroc (TGVM), visant à répondre à l’évolution de la mobilité au sein du Royaume.
La ligne à grande vitesse Tanger - Casablanca permet de relier deux grands pôles économiques du Royaume, en apportant une solution adaptée et durable à une demande de mobilité en croissance continue. Grâce à cette première ligne, les temps de parcours sont considérablement réduits et passent à 2h10mn au lieu de 4h45mn pour relier Tanger à Casablanca.
Cette ligne permet également de satisfaire convenablement la demande accrue et de porter le nombre de passagers de 3 millions par an à plus de 6 millions dès la 3e année d’exploitation, tout en renforçant la sécurité routière et la protection de l’environnement.
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| Un TGV reliant Tanger à Casablanca. |
Cette ligne contribuera également à libérer la capacité pour le transport fret induit notamment par l’activité du port de Tanger - Med, à développer l’expertise et le savoir-faire national, à promouvoir le transfert de compétences et à initier le développement d’un écosystème ferroviaire local qui rayonnera au niveau régional voire continental, l'expérience acquise dans ce domaine pouvant être partagée et redéployée à l’international, notamment en Afrique dans le cadre de la politique de coopération Sud - Sud adoptée par le Royaume.
Ce projet a permis la création de 30 millions de journées d’emplois directs et indirects pendant la phase d’exécution des travaux, alors que dans la phase d’exploitation, le TGV Maroc va générer 1.500 emplois directs et 800 indirects.
La réalisation de ce projet a mis à contribution un partenariat intelligent maroco-français, permettant la création à Rabat de l’Institut de Formation Ferroviaire (IFF) au profit des cheminots du Maroc, de France et d’autres pays de la région, ainsi que la mise en place d'une société commune (joint-venture) entre l’Office national des chemins de er marocain (ONCF) et la Société nationale des chemins de fer Français (SNCF), pour la maintenance des Trains à Grande Vitesse, tout en permettant à l’ONCF une montée progressive en compétences dans ce domaine.
MAP/CVN