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Donald et Melania Trump embarquent dans Air Force One le 2 décembre 2019 pour se rendre au Royaume-Uni. |
S'adressant à la presse à l'extérieur de la Maison Blanche juste avant de se rendre à Londres pour assister au sommet de l'OTAN, M. Trump a qualifié l'enquête de "canular", tout en accusant les Démocrates d'être "une honte absolue" pour le pays. L'enquête ouverte à l'encontre du président en vue d'une procédure de destitution, qui a été lancée fin septembre par la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, entrera cette semaine dans une nouvelle phase. Le Comité judiciaire de la Chambre, présidé par le Démocrate Jerry Nadler, doit ainsi tenir sa première audience mercredi, qui portera sur les "motifs constitutionnels de destitution d'un président".
Des juristes viendront apporter leur expertise devant la commission, tandis que les Démocrates se demanderont si les éléments de preuve recueillis au cours de l'enquête sont suffisants pour justifier la rédaction d'un acte d'accusation à l'encontre de M. Trump. Dans une lettre adressée dimanche à M. Nadler, l'avocat de la Maison Blanche Pat Cipollone a cependant déclaré qu’il ne participerait pas à l'audience de mercredi. "On ne peut pas s'attendre à ce que nous participions à une audience alors que les témoins n'ont pas encore été nommés, et qu'il est difficile de déterminer si le Comité judiciaire garantira ou non une procédure équitable au président", a écrit M. Cipollone.
Les Démocrates de la Chambre ont ouvert une enquête de mise en accusation pour tenter de déterminer si M. Trump a ou non abusé de ses pouvoirs en faisant pression sur l'Ukraine pour qu'elle ouvre des enquêtes politiquement avantageuses pour lui. Donald Trump a cependant nié tout acte répréhensible. Lundi 2 décembre, il a même partagé sur Twitter un lien vers une interview du président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans laquelle celui-ci affirme n'avoir jamais discuté d'un quelconque "accord donnant-donnant" avec M. Trump.
La Maison Blanche a de fait refusé de coopérer à l'enquête, accusant les Démocrates de procès injuste et de tentative partisane d'annuler les résultats de l'élection présidentielle de 2016. Plusieurs hauts responsables de l'administration ont ainsi refusé de témoigner, et de nombreuses agences ont bloqué les demandes de documents émanant des Démocrates.
Xinhua/VNA/CVN