Le Front uni national pour le salut du Kampuchéa a 41 ans

Le Cambodge a fêté lundi 2 décembre le 41e anniversaire du Front uni national pour le salut du Kampuchéa (FUNSK) dont la fondation a marqué un événement précurseur de la lutte pour renverser le régime génocidaire et permettre la renaissance du royaume.

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Le président d’honneur du Parti du peuple cambodgien et président du Conseil national du Front de solidarité pour le développement de la Patrie du Cambodge, Heng Samrin, s’adresse à la cérémonie.
Photo : Trang Nhung/VNA/CVN

Le FUNSK a été fondé le 2 décembre 1978 dans une zone libérée du district de Snuol, province de Kratie, a rappelé le président de l’Assemblée nationale du Cambodge, le président d’honneur du Parti du peuple cambodgien (PCC) et président du Conseil national du Front de solidarité pour le développement de la Patrie du Cambodge, Heng Samrin.

Répondant à l’appel du FUNSK, les couches de la population cambodgienne se sont soulevées, mobilisant la force de la grande union nationale avec une grande aide apportée par les soldats volontaires vietnamiens pour renverser le régime génocidaire er remporter la victoire éclatante du 7 janvier 1979, a-t-il souligné.

Le porte-parole du PPC, Sok Eysan, a déclaré à la presse que le 2 décembre 1978 marque un jalon important qui a abouti au renversement du régime de Pol Pot de 1975 à 1979.

Il a rappelé l’événement du 20 juin 1977, date à laquelle M. Hun Sen et ses amis sont allés au Vietnam pour chercher de l’aide du gouvernement vietnamien pour renverser le régime polpotiste qui avait fait régner la terreur pendant trois décennies au Cambodge.

L’historien Ros Chantrabot, ancien président de l’Académie royale du Cambodge, a indiqué que le 2 décembre 1978 est l’origine d’une ère de la paix et du développement au Cambodge.

En 2018, le tribunal international chargé de juger les Khmers Rouges a condamné Nuon Chea, 92 ans, ex-numéro deux du régime génocidaire des Khmers rouges, et Khieu Samphan, 87 ans, ancien chef de l’État du "Kampuchéa démocratique" à la prison à vie pour "génocide".

Hormis ces deux hommes, le tribunal a déjà condamné un autre accusé, Douch, de son vrai nom Kaing Guek Eav, chef de la prison S-21, ou Tuol Sleng, où 15.000 personnes ont été torturées avant d’être exécutées. Il a lui aussi été condamné en appel en 2012 à la prison à perpétuité. Pol Pot, le "frère numéro un", est quant à lui mort en 1998 sans avoir été jugé.


VNA/CVN

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