>>Un ancien responsable de Hô Chi Minh-Ville devant la justice
>>Tât Thành Cang et Lê Van Phuoc expulsés du Parti
L'audience du 8 janvier à Hô Chi Minh-Ville. |
Photo : VNA/CVN |
Selon l'acte d'accusation, Tât Thành Cang, Pham Van Thông (ancien chef adjoint du bureau du comité municipal du Parti) et d'autres accusés occupant des postes de direction clés à Hô Chi Minh-Ville, de la Sarl Tân Thuân Industrial Promotion Co. Ltd (IPC) et de la compagnie de développement de Sai Gon du Sud (SADECO) ont été chargées de gérer les actifs de l'État et d'appliquer la réglementation de l'État sur la présentation du capital de l'État dans les entreprises.
Cependant, motivés par des motifs et des objectifs différents, sous la direction et le rôle décisionnel de Tât Thành Cang, les accusés ont commis une série de violations dans le transfert de 9 millions d'actions de SADECO à la société Nguyên Kim sans appel d'offres et évaluation par une organisation spécialisée dans l'évaluation des prix.
Ces actes répréhensibles ont entraîné des pertes de plus de 669,6 milliards de dôngs (29,5 millions d'USD) pour l'État.
Tê Tri Dung (ancien directeur général de l'IPC et ancien président du conseil d'administration de la SADECO), Hô Thi Thanh Phuc (ancienne directrice générale de la SADECO), et leurs complices ont abusé de leur autorité dans la gestion des rémunérations et des récompenses à la SADECO pour faire des tromperies de dépenser illégalement l'argent que cette entreprise aurait dû verser au Bureau du Comité municipal du Parti et à l'IPC. Ils se sont appropriés plus de 4,6 milliards de dôngs.
Tê Tri Dung a également ordonné à Hô Thi Thanh Phuc et à d'autres personnes de dépenser l'argent de la SADECO pour les voyages à l'étranger de nombreuses personnes au nom de "visites d'enquête", causant des pertes de plus de 2,1 milliards de dôngs à l'État.
Tê Tri Dung a été condamné à 20 ans de prison tandis que Hô Thi Thanh Phuc a été condamnée à 16 ans de prison. Tous deux ont été inculpés de "détournement de fonds" et de "violations dans la gestion et l'utilisation de biens appartenant à l'État qui ont entraîné des pertes ou du gaspillage".
Dix-sept autres personnes impliquées dans l'affaire ont écopé de deux et trois ans de prison avec sursis et de trois à 13 ans de prison.
VNA/CVN