À Hanoï, la culture des kumquats et pêchers est en pleine effervescence

Bien que la vie socio-économique soit impactée par l'épidémie de COVID-19, les cultivateurs de kumquats et pêchers dans l'arrondissement de Tây Hô à Hanoï gardent bon espoir que leurs plantes d'ornement seront toujours bien écoulées à l'occasion du Nouvel An lunaire comme à l'accoutumée.

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Le Têt approche et les horticulteurs entrent ainsi dans la haute saison.
Photo : VNA/CVN

Les fleurs de pêcher cultivées dans le quartier de Nhât Tân, à Hanoï, sont depuis toujours réputées pour leur beauté. Pour de nombreuses familles hanoïennes, elles constituent une plante d'ornement indispensable à l'occasion du Têt.

Le Nouvel An lunaire approche et les horticulteurs entrent ainsi dans la haute saison. Depuis la fin novembre, ils sont occupés à tailler et dépouiller les pêchers de leurs branches et feuilles, afin de concentrer les "nutriments" aux bourgeons et boutons pour qu'ils donnent de grandes fleurs aux pétales épaisses et aux couleurs vives.

Le propriétaire du jardin de pêchers Công Huong fait savoir que le processus de dépouillement des feuilles est "une étape cruciale" qui nécessite autant d’expérience que de dextérité. L’horticulteur doit en effet découper soigneusement chaque feuille tout en gardant les bourgeons.

"Il est nécessaire pour les cultivateurs de diviser ce processus en plusieurs étapes en préparation différents scénarios. Dans le pire des cas, s’il fait trop chaud par exemple, les bourgeons pourront fleurir à différents moments afin que nous puissions les vendre avant, pendant mais aussi après le Têt", précise le propriétaire du jardin, espérant que d'ici le Têt, "la météo sera clémente pour les plantes".

"Malgré le développement compliqué de l'épidémie, 200 pêchers du jardin ont été commandés pour la location", informe-t-il.

Non loin des jardins de pêchers se trouvent ceux de kumquats avec les fruits dorés. Le propriétaire d’un jardin, qui vient de vendre une belle plante à 15 millions de dôngs, prédit toutefois une baisse des ventes des plantes ornementales cette année.

Des branches de pêcher sont vendues dans plusieurs rues de Hanoï.
Photo : VNA/CVN

"La vie de tout le monde a été affectée par l'épidémie de COVID-19, d'où la chute du pouvoir d'achat. Prenons l’exemple d’un certain nombre d’hôtels, restaurants et bars qui sont toujours fermés. Ces établissements ne requièrent donc pas de décoration pour le Têt... Les prix d'achat et de location des pêchers ne diminueront cependant pas cette année. Il nous faudra toutefois attendre le 10 décembre (du calendrier lunaire) pour en avoir le cœur net… ", partage-t-il.

En plus des pêchers plantés par les horticulteurs de Hanoï, des pêchers et pruniers originaires des montagnes du Nord sont également transportés vers la capitale. Ils sont vendus dans certaines rues hanoïennes avec un prix variant entre quelques centaines de milliers et des millions de dôngs. Selon un vendeur, les clients en sont assez friands mais cette année la vente ne s’avère pas aussi prospère que les années précédentes.

Hoàng Lan/CVN

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