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| Embouteillages au péage sur l'autoroute A7, près de Vienne, dans le Sud-Est de la France, le 6 août 2016. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Plus tôt samedi 10 décembre, une source proche du dossier avait indiqué à l'AFP que l'état n'était pas encore intervenu auprès des sociétés concessionnaires d'autoroutes (SCA) dans ce dossier de la gratuité pour les voitures électriques, réclamée par Mme Royal dans la foulée de la présentation d'une série de mesures après un pic de pollution atmosphérique.
"Ma direction discute avec les concessionnaires autoroutiers depuis plusieurs semaines sur la gratuité des véhicules électriques sur les autoroutes à péage", a déclaré à l'AFP François Poupard, directeur général des infrastructures, des transports et de la mer au ministère. "J'ai demandé aussi aux sociétés d'autoroute la gratuité des péages pour les véhicules électriques", a précisé Mme Royal. "C'est en discussion", a-t-elle déclaré à l'AFP.
"Juridiquement et contractuellement, une telle mesure n'irait évidemment pas de soi, comme pour toute mesure qui a un impact sur l'équilibre des contrats" de concession liant les SCA et l'État, a-t-elle encore souligné en pointant le fait que "l'état ne pratique pas lui-même la gratuité pour les véhicules électriques sur son propre réseau".
Vendredi 9 décembre, l'Association des sociétés françaises d'autoroutes (Asfa) a annoncé que 200 bornes de recharge rapide étaient installées ou en cours d'installation a échéance 2017 sur les principales autoroutes françaises, tous les 80 kilomètres en moyenne. En pleine négociations sur un plan de relance autoroutier, le Premier ministre de l'époque, Manuel Valls, avait annoncé en avril 2015 un gel des tarifs des péages cette année-là.
Mais avoir après affirmé le contraire, le gouvernement avait dû admettre que ce gel serait ensuite compensé par lissage les années suivantes. Après une augmentation de 1,12% en 2016, les tarifs croîtront de 0,76% en moyenne le 1er février 2017, selon l'Asfa.