>>Épizootie de grippe aviaire : la France placée en risque "élevé"
>>Grippe aviaire : le Sud-Ouest lancé dans une course contre la montre
Un élevage de jeunes canards à Caupenne, dans le Sud-Ouest de la France, le 31 août 2016. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le premier cas, à l'origine de l'épizootie actuelle, avait été confirmé le 1er décembre à Almayrac, suivi par un autre cas à Lacapelle-Ségalar et un troisième sur l'une de ces deux communes. "Quatre autres suspicions, dont la dernière le 5 décembre, ont été identifiées sur les communes de Monestiés, Combefa et Mouzieys-Panens", selon un communiqué de la préfecture daté de vendredi soir, des cas "depuis lors confirmés H5N8 par le laboratoire national".
Ces quatre cas se trouvaient dans la zone de protection mise en place après la déclaration des premiers cas, précise la préfecture. Par "précaution", les volailles de toutes ces exploitations ont été abattues. La procédure qui s'est achevée vendredi soir porte à 47.000 le nombre de volatiles tués au total.
Si, "à compter du lundi, aucun nouveau cas n'est détecté", "l'allègement des mesures de restriction de circulation et d'abattage en zone de surveillance pourra être appliqué", précise la préfecture.
La France a relevé mardi 6 décembre son niveau de risque de grippe aviaire à "élevé" après la découverte de nouveaux cas provoqués par des oiseaux migrateurs. Dans le Sud-Ouest, les départements du Lot-et-Garonne, du Tarn, du Gers et des Haute-Pyrénées ont déjà dû abattre des milliers de canards.
AFP/VNA/CVN