Dans la rue Hoàng Quôc Viêt (Câu Giây, Hanoi), plusieurs travailleurs indépendants espèrent trouver un emploi. |
Dans la rue Hoàng Quôc Viêt (Câu Giây, Hanoi), un homme descend de moto. Des dizaines de travailleurs indépendants l’encerclent immédiatement. Il est à la recherche de deux personnes pour transporter trois tonnes de marchandises. Un travail pour lequel chacun recevra environ 100.000 dôngs. «Ce n’est pas assez bien payé, commente Lê Minh, un travailleur indépendant. Après avoir demandé une augmentation, ils ont reçu 250.000 dôngs au total».
Minh explique que dix des travailleurs de la rue Hoàng Quôc Viêt viennent de la province de Nghê An. Ce sont essentiellement des porteurs ou des ouvriers actifs dans la construction.
«Notre recherche d’emploi est aléatoire. Un jour, nous trouvons du travail, un autre non, partage-t-il. Hier, j’ai gagné 200.000 dôngs, mais aujourd’hui, rien du tout. Pourtant, je suis assez chanceux. Plusieurs personnes ne gagnent rien pendant un semaine».
Hausse du nombre de travailleurs
Ces derniers jours, malgré les basses températures, les travailleurs n’étaient vêtus que d’un fin manteau, qui ne suffisait pas à les protéger du froid. «À l’approche du Têt, on nous embauche pour tirer des charrettes remplies de sable et de briques ou paver des maisons afin d’accélérer l’exécution des travaux, explique Nguyên Thinh, originaire de la province de Nghê An. Nous gagnons entre 100.000 et 200.000 dôngs par jour. Le nombre de travailleurs ne cessent de croître, rendant la recherche de travail plus ardue».
De nombreux travailleurs indépendants cherchent aussi un emploi près du marché Long Biên ou encore sous l’autopont du carrefour Nga Tu So. À l’image de Lê Thi Binh, qui, chaque jour, enfourche son vélo direction le carrefour Xuân Thuy - Pham Hùng. «Après avoir terminé le travail aux champs, je mets rends, avec d’autres femmes du village, à Hanoi, explique Binh. Ces dernières années, il y avait toujours beaucoup de travail à l’approche du Têt. Mais maintenant, la majorité des familles ont une aide ménagère, qui fait la cuisine, le linge, etc. On ne nous embauche donc pas souvent. Je n’ai pas trouvé de travail depuis deux jours».
Originaire de la province de Phu Tho, Trân Ngoc cherche elle du travail à proximité du pont Long Biên. Chaque année, à partir d’octobre ou novembre, elle se rend à Hanoi accompagnée de son mari. Généralement, ils gagnent à eux deux entre 200.000 ou 300.000 dôngs par jour.
Minh explique que dix des travailleurs de la rue Hoàng Quôc Viêt viennent de la province de Nghê An. Ce sont essentiellement des porteurs ou des ouvriers actifs dans la construction.
«Notre recherche d’emploi est aléatoire. Un jour, nous trouvons du travail, un autre non, partage-t-il. Hier, j’ai gagné 200.000 dôngs, mais aujourd’hui, rien du tout. Pourtant, je suis assez chanceux. Plusieurs personnes ne gagnent rien pendant un semaine».
Hausse du nombre de travailleurs
Ces derniers jours, malgré les basses températures, les travailleurs n’étaient vêtus que d’un fin manteau, qui ne suffisait pas à les protéger du froid. «À l’approche du Têt, on nous embauche pour tirer des charrettes remplies de sable et de briques ou paver des maisons afin d’accélérer l’exécution des travaux, explique Nguyên Thinh, originaire de la province de Nghê An. Nous gagnons entre 100.000 et 200.000 dôngs par jour. Le nombre de travailleurs ne cessent de croître, rendant la recherche de travail plus ardue».
De nombreux travailleurs indépendants cherchent aussi un emploi près du marché Long Biên ou encore sous l’autopont du carrefour Nga Tu So. À l’image de Lê Thi Binh, qui, chaque jour, enfourche son vélo direction le carrefour Xuân Thuy - Pham Hùng. «Après avoir terminé le travail aux champs, je mets rends, avec d’autres femmes du village, à Hanoi, explique Binh. Ces dernières années, il y avait toujours beaucoup de travail à l’approche du Têt. Mais maintenant, la majorité des familles ont une aide ménagère, qui fait la cuisine, le linge, etc. On ne nous embauche donc pas souvent. Je n’ai pas trouvé de travail depuis deux jours».
Originaire de la province de Phu Tho, Trân Ngoc cherche elle du travail à proximité du pont Long Biên. Chaque année, à partir d’octobre ou novembre, elle se rend à Hanoi accompagnée de son mari. Généralement, ils gagnent à eux deux entre 200.000 ou 300.000 dôngs par jour.
Thu Huong/CVN