Les questions ont porté sur le relèvement du coût de 447 prestations médicales prévu par la circulaire interministérielle No4 des ministères de la Santé et des Finances, laquelle entre en vigueur le 15 avril prochain.
Selon une récente décision du gouvernement, les ethnies minoritaires des régions reculées ou en difficulté bénéficient d’aides pour leur déplacement, leurs soins et leur alimentation en milieu hospitalier. |
Nguyên Thi Kim Tiên a rappelé que la dernière modification sur ce point remonte à 1995 - excepté une révision de faible portée en 2006 - alors que les salaires ont progressé entre-temps de 6,9 fois, tout comme le coût de fonctionnement du secteur de la santé. Avec cette circulaire, le tarif de l’hospitalisation sera réévalué de deux à quatre fois compte tenu de ce dernier constat. En effet, l’augmentation des coûts a concerné tant le sang, les fournitures telles les seringues, etc., que l’électricité, l’eau ou encore la maintenance de l’équipement sanitaire... Le tarif de certaines prestations sera même augmenté de plus de six fois.
La ministre a par ailleurs indiqué que le gouvernement subvient à 90% du coût de souscription d’une assurance santé par les personnes démunies, et à 70% pour celles au seuil de la pauvreté. De même, en suite d’une récente décision gouvernementale, les pauvre, les ethnies minoritaires des régions éloignées ou en difficultés, les personnes atteintes de maladie graves bénéficient d’aides sociales pour déplacement, leurs soins et leur alimentation en milieu hospitalier.
Selon les postes médico-sanitaires de localités ainsi que les établissements hospitaliers, la modicité actuelle de ce tarif a une incidence directe sur la qualité des soins, y compris même des interventions chirurgicales... Ce qui n’encourage pas la population à souscrire une assurance-santé, mais aussi induit un cercle vicieux dont seules les personnes de plus hauts revenus ne font pas les frais...
D’après Pham Lê Tuân, chef du Département du plan et des finances, ce dernier reçoit souvent des remarques d’établissements sur cette situation, et notamment de l’hôpital Bach Mai et de l’Institut de médecine traditionnelle. Ce manque à gagner est une question prégnante pour les hôpitaux qui sont soumis à des contraintes minimales de rentabilité dans leur activité.
Quê Anh/CVN