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| Des circuits très attrayants ont été créés dans plusieurs localités montagneuses et reculées. |
Lors des premiers jours du Nouvel An, malgré le froid vif, les bruines et une circulation difficile, un groupe de 20 routards arrive jusqu’au village éloigné d’Aur, commune d'A Vuong dans le district montagneux de Tây Giang de la province de Quang Nam (Centre). Pour la plupart, il s’agit d’étudiants et de jeunes ouvriers issus de diverses villes et provinces comme Phu Yên, Hô Chi Minh-Ville, Dông Nai, Dà Nang...
Ils ont pris rendez-vous sur le forum des routards pour se réunir à Dà Nang pour ce voyage de deux jours. «Nous étudions régulièrement sur Internet les régions les plus éloignées et reculées parce qu’elles conservent des caractères culturels particuliers, notamment pour assister à leurs fêtes. Il s’agit de destinations intéressantes pour des étrangers mais plus encore pour nous jeunes Vietnamiens», a expliqué Trân Anh Tuân venant de la province de Dông Nai.
Ce phénomène n’est pas nouveau puisque c’est depuis des années que de tels circuits ont été créés dans plusieurs districts montagneux, tels ceux de Quê Son, Hiêp Duc ou de Tiên Phuoc (Quang Nam). On peut y découvrir les anciennes maisons de Tiên Phuoc, le lac réservoir à Phu Ninh ou encore le site révolutionnaire de Nuoc Oa Trà My..., mais aussi des hameaux pauvres et déserts des Co T en plein milieu de la forêt.
Le tourisme doit se professionnaliser
Une vie simple, une culture traditionnelle intacte ou encore une architecture particulière des maisons, ou même des maisons funèbres, sont les éléments attrayants pour les touristes.
Depuis août 2011, l’Organisation internationale du travail (OIT) réalise le projet de «Renforcement des activités touristiques dans les districts éloignés de la province de Quang Nam» avec le soutien du gouvernement du Luxembourg.
Ce projet qui est poursuivi jusqu’à fin 2013 a pour objectif de lutter contre la pauvreté dans les districts de l’Ouest de la province, dont la priorité est accordée aux femmes, aux jeunes et aux ethnies minoritaires, en développant le tourisme local. Il permettra d’améliorer le programme de formation en tourisme et les compétences des enseignants des centres d’apprentissage professionnel, de renforcer les relations comme la coopération entre voyagistes en vue d’accélérer le développement d’un tourisme professionnel en ces lieux reculés.
Huong Linh/CVN