>>L’éducation, un secteur prometteur pour les investissements étrangers
>>Rénover l'enseignement pour assurer un développement durable
Jusqu’en 2025, le pays devrait compter quatre établissements d’enseignement supérieur dans les classements internationaux. |
La liste est concurrente de celle de Shangai (Chine), le plus connu. Dans ce dernier classement, plusieurs établissements vietnamiens ont déjà leur place.
Ces classements ne sont pas anodins pour le gouvernement vietnamien puisque celui-ci les prend comme indicateurs de bonne performance de son secteur universitaire. Ainsi, les objectifs fixés n’ont pas tous été atteints. En 2007, le gouvernement avait comme ambition d’intégrer au moins un établissement dans les 200 meilleures universités du monde.
Or, aujourd’hui, aucune université ne fait mieux que le 700e rang. C’est pour cela que les objectifs pour la période 2019 - 2025 ont été revus à la baisse. L’ambition est ainsi de placer au moins deux établissements d’enseignement supérieur du Vietnam dans le top 100 des meilleurs de l’Asie, dix dans le top 400 des meilleurs d’Asie et quatre dans le top 1.000 meilleurs du monde entier.
Après avoir assuré l’éducation primaire et secondaire pour des millions de jeunes, le gouvernement veut porter aujourd’hui l’effort sur l’enseignement universitaire.
Des investissements importants
Il faut se donner les moyens de ses ambitions et à ce titre le gouvernement a décidé d’investir massivement. Lors de la conférence-bilan de l’année scolaire du ministère de l’Éducation et de la Formation, le vice-Premier ministre Vu Duc Dam a fait savoir que le gouvernement avait dépensé ces dernières années un milliard de dollars afin de moderniser les universités.
Ledit ministère a présenté en 2006 son projet pour fonder des établissements d’enseignement supérieur de niveau international. Quatre établissements ont été choisis, à Hanoï, Hô Chi Minh-Ville, Dà Nang et Cân Tho. Jusqu’à présent, trois ont été créés : l’Université de Viêt Duc (2008), l’Université des sciences et des technologies de Hanoï, appelé aussi l’Université de Viêt Phap (2009) et l’Université de Viêt Nhât (2014). Le dernier appartient à l’Université nationale de Hanoï. Des investissements vietnamien et étranger ont permis de les créer.
Le Dr. Hà Thuc Viên, vice-président de l’Université de Viêt Duc, a émis l’objectif d’arriver à proposer une vingtaine de formations techniques d’ici 2022 et une trentaine d’ici 2030. En plus, l’établissement intensifiera l’adhésion des étudiants étrangers. À savoir qu’aujourd’hui ces derniers représentent 4,6% du total des étudiants de cette université.
Nombre d’idées sont en germe pour pouvoir hisser les universités vietnamiennes un peu plus haut dans les classements internationaux. Soyons patients et redoublons d’efforts.