>>Afghanistan : 33 morts dans un attentat-suicide, l'EI désigné
Dans une brève déclaration au ton grave, le président américain a présenté ses condoléances aux familles de deux travailleurs humanitaires - l'Américain Warren Weinstein et l'Italien Giovanni Lo Porto - tués "de manière tragique" dans cette zone très instable où les États-Unis mènent nombre d'opérations à l'aide de drones.
Sur la base d'éléments rassemblés par les services de renseignement et de "centaines d'heures de surveillance", l'exécutif américain pensait qu'il s'agissait d'une base d'Al-Qaïda, qu'il n'y avait aucun civil sur le site et que capturer les terroristes n'était pas possible, a expliqué M. Obama. "Je regrette profondément ce qui s'est passé", a-t-il déclaré.
L'Italie a déploré "une erreur tragique", mais souligné que la responsabilité de la mort des deux hommes incombait "entièrement aux terroristes", contre lesquels elle a affiché sa détermination à continuer à lutter "avec ses alliés".
La Maison Blanche, qui a refusé de dire si des drones avaient été utilisés, a indiqué qu'une autre opération avait par ailleurs permis d'éliminer Adam Gadahn, un Américain converti à l'islam, dit "Azzam l'Américain", qui était devenu porte-parole de la nébuleuse.
Défendant la stratégie américaine dans cette région, M. Obama a souligné que, depuis les attentats du 11 septembre 2001, elle avait permis "d'éviter des attaques et de sauver des vies à la fois en Amérique et à travers le monde".
La démocrate Dianne Feinstein, vice-présidente de la commission du Renseignement au Sénat, a réclamé une nouvelle évaluation des procédures en place afin de s'assurer que "tout est fait pour éviter la mort de civils innocents". Elle a jugé nécessaire la publication d'un rapport annuel sur le nombre de morts, "à la fois combattants et civils", provoqués par les frappes américaines.
La Maison Blanche a précisé que les familles de deux otages seraient indemnisées.
M. Obama a précisé avoir ordonné la déclassification de cette opération qui a coûté la vie aux deux humanitaires "dès que la cause de leur mort" avait été déterminée. "Je l'ai fait parce que les familles méritaient de connaître la vérité", a-t-il ajouté, soulignant que les États-Unis devaient faire preuve de transparence "dans les bons moments comme dans les moments difficiles". "Nous allons réfléchir aux leçons que nous pourrons tirer de cette tragédie et aux changements qui devront être apportés", a-t-il dit.
Dans une brève déclaration au ton grave, le président américain a présenté ses condoléances aux familles de deux travailleurs humanitaires - l'Américain Warren Weinstein et l'Italien Giovanni Lo Porto - tués "de manière tragique" dans cette zone très instable où les États-Unis mènent nombre d'opérations à l'aide de drones.
Sur la base d'éléments rassemblés par les services de renseignement et de "centaines d'heures de surveillance", l'exécutif américain pensait qu'il s'agissait d'une base d'Al-Qaïda, qu'il n'y avait aucun civil sur le site et que capturer les terroristes n'était pas possible, a expliqué M. Obama. "Je regrette profondément ce qui s'est passé", a-t-il déclaré.
Le président américain Barack Obama s'exprime à la Maison Blanche le 23 avril. Photo : AFP/VNA/CVN |
L'Italie a déploré "une erreur tragique", mais souligné que la responsabilité de la mort des deux hommes incombait "entièrement aux terroristes", contre lesquels elle a affiché sa détermination à continuer à lutter "avec ses alliés".
La Maison Blanche, qui a refusé de dire si des drones avaient été utilisés, a indiqué qu'une autre opération avait par ailleurs permis d'éliminer Adam Gadahn, un Américain converti à l'islam, dit "Azzam l'Américain", qui était devenu porte-parole de la nébuleuse.
Défendant la stratégie américaine dans cette région, M. Obama a souligné que, depuis les attentats du 11 septembre 2001, elle avait permis "d'éviter des attaques et de sauver des vies à la fois en Amérique et à travers le monde".
La démocrate Dianne Feinstein, vice-présidente de la commission du Renseignement au Sénat, a réclamé une nouvelle évaluation des procédures en place afin de s'assurer que "tout est fait pour éviter la mort de civils innocents". Elle a jugé nécessaire la publication d'un rapport annuel sur le nombre de morts, "à la fois combattants et civils", provoqués par les frappes américaines.
La Maison Blanche a précisé que les familles de deux otages seraient indemnisées.
M. Obama a précisé avoir ordonné la déclassification de cette opération qui a coûté la vie aux deux humanitaires "dès que la cause de leur mort" avait été déterminée. "Je l'ai fait parce que les familles méritaient de connaître la vérité", a-t-il ajouté, soulignant que les États-Unis devaient faire preuve de transparence "dans les bons moments comme dans les moments difficiles". "Nous allons réfléchir aux leçons que nous pourrons tirer de cette tragédie et aux changements qui devront être apportés", a-t-il dit.
AFP/VNA/CVN