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Deux lycéens ont été arrêtés à Lyon après des tirs de mortiers sur un lycée du 8e arrondissement, pris pour cible par un groupe d'une douzaine de personnes. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ces violences, qui visaient "expressément" le proviseur de l'établissement, n'ont pas fait de blessés, selon des sources policières et académiques.
Vers 7h30, un groupe de jeunes "cagoulés" a mis le feu à des poubelles devant le lycée La Martinière Monplaisir et a lancé des "tirs de mortiers", a indiqué le rectorat. Les forces de l'ordre sont rapidement intervenues et deux personnes, "des élèves" selon la police, ont été interpellées.
Une enquête a été ouverte notamment pour "violences aggravées, dégradations par moyens dangereux" a indiqué le parquet de Lyon à l'AFP.
Dans un mail adressé aux parents d'élèves, dévoilé par le site Actu Lyon, le proviseur a expliqué avoir été expressément" visé par cette "agression violente".
Un des élèves arrêtés "devait faire l'objet d'un conseil de discipline", a indiqué dans la soirée le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur BFMTV, en promettant que "tous les moyens" seraient employés pour arrêter les autres participants.
Les personnels du lycée ont confirmé que "les agresseurs visaient le proviseur" avant la tenue de ce conseil, prévu "la semaine prochaine". "Il s'agit donc d'un acte de vengeance ou d'une opération d'intimidation", ont-ils ajouté dans un communiqué au nom de l'intersyndicale de l'établissement.
"Soutien absolu au proviseur, à la communauté éducative de Lyon et à tous les agents de l'Éducation nationale", a réagi sur X (anciennement Twitter) le ministre de l'Éducation Gabriel Attal, pour qui "l'autorité de l'École (...) est ici défiée".
"Le recteur condamne fermement ces faits qui ont mis gravement en danger la sécurité des élèves et des personnels de l'établissement, et apporte son soutien à toute la communauté éducative. Aucune violence contre l'école de la République ne peut être tolérée", a également commenté le rectorat dans un communiqué.
Le maire écologiste de Lyon Grégory Doucet a quant à lui demandé la mise en place de patrouilles de polices aux abords de l'établissement pour les prochains jours, selon une publication sur X de son adjoint à la Sûreté Mohamed Chihi.
AFP/VNA/CVN