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Des appareils de la compagnie Air Berlin le 12 septembre 2017 à Düsseldorf. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le personnel au sol et administratif serait orincipalement concerné. Une pourrait recevoir une lettre de licenciement "d’ici la fin du mois" et l’autre, dont la présence est encore nécessaire, d’ici "fin février 2018".
Selon ce document, l’activité d’Air Berlin pourrait d’ailleurs cesser très rapidement, seule sa filiale Niki devrait continuer à voler. Les syndicats y reprochent également à la direction de l’entreprise de ne pas les informer suffisamment de l’avancée des discussions. Cette dernière s’est refusée à tout commentaire jusqu’à présent.
Fin septembre, le syndicat allemand des services Verdi avait exhorté Air Berlin et ses repreneurs potentiels à mettre sur pied un "plan de sauvetage" pour les quelque 8.000 salariés de la compagnie berlinoise en fin de vie.
Thomas Winkelmann, le patron d’Air Berlin, avait estimé quelques jours plus tôt que l’accord qui se dessine avec Lufthansa et Easyjet pour racheter des parties de la compagnie berlinoise "devrait offrir de bonnes perspectives à 80% de nos collègues".
Verdi avait également exhorté la création d’une "société de transfert" qui permettrait de préparer dans des conditions optimales les travailleurs licenciés à un nouvel emploi, par des activités d’assistance professionnelle, de qualification et de placement.
L’allemand Lufthansa a annoncé vouloir embaucher jusqu’à 3.000 personnes pour l’expansion de sa compagnie à bas coûts Eurowings, à qui sont destinés les avions Air Berlin convoités. Eurowings prévoit certes une procédure accélérée pour recruter les salariés d’Air Berlin, mais ne leur garantit pas l’embauche, les équipages de toutes les compagnies pouvant postuler.
Le britannique Easyjet n’a lui donné aucune information sur ses projets pour les salariés d’Air Berlin. Ces deux groupes aériens mènent des discussions avec Air Berlin qui doivent prendre fin le 12 octobre. Lâchée par son principal actionnaire, la compagnie du Golfe Etihad, Air Berlin a engagé une procédure d’insolvabilité à la mi-août et cherche depuis des repreneurs.