>>Thua Thiên-Huê: mise en œuvre d'un projet de soutien des enfants défavorisés
Le séminaire a été organisé par la Banque des politiques sociales (BPS), l’Association du crédit rural et agricole d’Asie-Pacifique (APRACA) et le Fonds international de développement agricole (IFAD).
Le vice-gouverneur de la Banque d’État du Vietnam, Dào Minh Tu, lors du séminaire sur les meilleures pratiques de la finance agricole et rurale pour les personnes déshéritées et les expériences du Vietnam, le 5 septembre à Hanoi. |
Photo : VNA/CVN |
Avec près de 7 millions d’épargnants réguliers, la BPS est la figure de proue des fournisseurs de services de micro-crédit, avec 70% des parts de marché, s’est félicité le secrétaire général d’APRACA, Prasun Kumar Das. Cela est attribuable à son approche clientèle très particulière de la BPS qui a mis en place un système efficace d’octroi de crédits et de recouvrement des créances couvrant jusqu’au niveau de commune, a-t-il estimé.
Aux côtés des personnes démunies, notamment en mettant en œuvre avec succès ses programmes de crédit qui contribuent largement au développement socioéconomique du pays, la BPS s’est affirmée dans la lutte contre la pauvreté.
La BPS a répondu de manière opportune et efficace aux besoins de crédit des personnes démunies et d’autres catégories de bénéficiaires de politiques sociales dans les régions rurales, a affirmé son directeur général Duong Quyêt Thang. Ce faisant, elle a contribué à atténuer la pauvreté, à améliorer la vie, à réduire l’écart de revenus entre les régions et à enrayer la pratique des prêts usuraires dans la campagne, a-t-il indiqué.
Entre 2002 et 2017, 31,8 millions de foyers démunis et bénéficiaires de politiques sociales ont obtenu un crédit, plus de 4,5 millions de foyers sont sortis de la pauvreté grâce à son action, et elle est à l’origine de la création de près de 3,4 millions d’emplois.
L’institution a déployé 20 programmes de crédits des politiques sociales en faveur de près de 7 millions de foyers pauvres et d’autres catégories de bénéficiaires de politiques sociales, dont le taux d’arriérées n’en représentait que 0,81%, soit un chiffre bien inférieur à celui enregistré par les banques commerciales.