>>Malgré la menace du volcan à Bali, l'aéroport rouvre
>>Le volcan de Bali crache ses cendres, l'aéroport reste fermé
Quelque 120.000 voyageurs étaient coincés depuis le 27 novembre sur cette île aux plages paradisiaques qui attire des vacanciers du monde entier, en raison de l'activité volcanique du mont Agung. |
"Depuis la réouverture de l'aéroport, les vols ont repris et la situation revient progressivement à la normale", a déclaré un porte-parole de l'aéroport international, Israwadi, qui n'a qu'un patronyme comme nombre d'Indonésiens. "Des milliers de gens ont quitté Bali. La nuit dernière, plus de 1.000 voyageurs ont pris l'avion", a-t-il ajouté, sans être en mesure de préciser le nombre de touristes étrangers déjà partis ou s'apprêtant à quitter l'île depuis la réouverture de l'aéroport.
Quelque 120.000 voyageurs étaient coincés depuis lundi sur cette île aux plages paradisiaques qui attire des vacanciers du monde entier, en raison de l'activité volcanique du mont Agung.
Culminant à un peu plus de 3.000 mètres et situé à environ 75 kilomètres des principales destinations touristiques de Kuta et Seminyak, le volcan émet d'épaisses colonnes de fumée grise faisant craindre une éruption majeure à tout moment. Mais les vents favorables ont fait changer de direction les cendres, permettant la reprise des vols.
En revanche, l'aéroport international de Lombok, île voisine de Bali, était à nouveau fermé jeudi 30 novembre en raison des cendres du volcan se dirigeant dans sa direction, selon les autorités.
Le mont Agung est l'un des 129 volcans de l'archipel d'Asie du Sud-Est situé sur la "ceinture de feu" du Pacifique, où la collision de plaques tectoniques provoque de fréquents séismes et une importante activité volcanique. Il a commencé à gronder en septembre.
Environ 140.000 habitants des alentours avaient alors été évacués, mais nombre d'entre eux sont retournés chez eux fin octobre, après une baisse
d'activité du volcan.
La semaine dernière, le volcan a craché des colonnes de fumée grise dans l'atmosphère à deux reprises, dans ce que les experts ont appelé une éruption phréatique, avec expulsion brusque et violente de vapeur d'eau, susceptible d'entraîner une éruption majeure.