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L'entreprise invoque d'importantes pertes cumulées, de l'ordre de "près de 500 millions d'euros" en France depuis 2013, pour justifier son plan social. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Plusieurs dizaines de salariés se sont rassemblés jeudi matin 11 juillet à l'appel de la CGT devant un hôtel de Torcy, non loin du siège de l'entreprise situé à Lognes (Seine-et-Marne), où se tient jeudi un comité central d'entreprise (CCE) pour détailler le plan de restructuration et les mesures d'accompagnement des suppressions de postes.
Force ouvrière dénonce dans un communiqué jeudi matin 11 juillet le caractère "ultra-minimaliste des mesures sociales présentées (rien au-dessus du légal), qui ne prend pas en compte les ressources très élevées du groupe Conforama à l'international et qui n'a rien à voir avec les mesures annoncées par d'autres enseignes beaucoup plus généreuses avec les salariés".
Les représentants du personnel reçus mardi 9 juillet au ministère de l'Économie et des Finances ont fait part de leurs craintes que "ce PSE ne soit pas le dernier et soit suivi d'une deuxième vague de fermetures et de licenciements", selon le communiqué de FO.
La direction de Conforama assure qu'il "n'y a qu'un seul plan".
"Sur les 193 magasins Conforama en France, 76 ont été déclarés déficitaires à la suite d'une analyse financière. Des mesures d'optimisation ont été appliquées ensuite à ces 76 magasins mais il s'est avéré que malgré cela, 32 d'entre eux devaient être fermés. Nous démentons fermement que les 44 autres soient promis à la fermeture" et "qu'il y ait un plan +caché+ de liquidation de l'enseigne", a-t-elle indiqué mercredi 10 juillet.
L'entreprise, détenue par le groupe sud-africain Steinhoff,invoque d'importantes pertes cumulées, de l'ordre de "près de 500 millions d'euros" en France depuis 2013.
AFP/VNA/CVN