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| Le porte-avions américain USS Dwight D. Eisenhower, le 26 novembre 2023 dans le détroit d'Hormuz US Department of Defense. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon le responsable militaire, "il s’agit de frappes conjointes que les forces armées des États-Unis et du Royaume-Uni ont menées contre des systèmes de commandement des Houthis au Yémen". L'Australie, le Bahreïn, le Canada et les Pays-Bas ont apporté leur soutien. Selon le porte-parole, les frappes ont "détruit de nombreuses cibles sous le contrôle des Houthis au Yémen".
"Nous avons mené des frappes en utilisant des avions pilotés de différents types de la Marine américaine, des aviations américaine et britannique. Des munitions de haute précision ont été utilisées pour détruire les cibles et minimiser les dommages collatéraux", a-t-il ajouté, précisant que l'objectif était de "priver les Houthis de la capacité d'attaquer les navires militaires, y compris les navires commerciaux, et les navires de guerre".
En ce qui concerne les dommages causés à ce potentiel des Houthis, le porte-parole a affirmé : "Je dirais qu'ils sont importants", sans donner plus de détails.
Le porte-parole américain a également souligné que "ces frappes n'ont aucun lien avec l'opération Prosperity Guardian et qu'elles en sont totalement indépendantes"... Son déroulement en mer Rouge a été annoncé par les autorités des États-Unis et plusieurs autres pays en décembre 2023. Ainsi donc, "les forces américaines et britanniques impliquées dans les frappes restent bien préparées pour se défendre, ainsi que pour continuer à participer à la sécurité de la navigation", a-t-il poursuivi.
Pour rappel, Washington et Londres ont frappé plusieurs cibles des Houthis dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 janvier. En particulier, les environs de la ville portuaire d'al-Hodeïda, ainsi que les provinces de Damar, Saada, Sanaa, et d’al-Hodeïda ont été fortement bombardés.
Suite à l'escalade du conflit israélo-palestinien dans la bande de Gaza, les Houthis ont déclaré qu'ils frapperaient le territoire israélien et empêcheraient les navires qui lui sont associés de passer dans les eaux de la mer Rouge et du détroit de Bab-el-Mandeb jusqu'à ce que l'opération à Gaza ne prenne fin.
TASS/VNA/CVN
