>> Les citoyens vietnamiens en Israël restent en sécurité
Des étudiants vietnamiens dans le centre AICAT. |
Photo : VNA/CVN |
"Tous les étudiants sont en sécurité", a-t-elle affirmé. Et d’ajouter que la région de l'Arava, où se trouve le centre AICAT, est actuellement très sûre, située loin des zones de conflit. Les étudiants retournent en classe une fois par semaine et s'entraînent dans les fermes tous les matins.
Le centre AICAT accueille actuellement 80 étudiants vietnamiens, en plus d’autres originaires de nombreux pays d'Asie et d'Afrique. Dào Khanh Linh, chef du groupe vietnamien, fait savoir que les étudiants vietnamiens y sont divisés en deux classes. Concernant leur logement, ils sont répartis en groupe de 10 à 20 personnes dans des moshav, zones résidentielles suivant le modèle coopératif.
Selon Dào Khanh Linh, dans les premiers jours des combats, le gouvernement israélien a fait en sorte que des gardes de sécurité bloquent la porte des moshav, contrôlant les entrées et les sorties chaque jour. "Nous nous sommes donc sentis très en sécurité. Nous surveillons également les informations de l'ambassade du Vietnam, nous entraidons pour assurer notre sécurité", raconte-t-elle.
En plus de la communauté vietnamienne d'environ 500 personnes, il y a actuellement 180 étudiants vietnamiens qui suivent le programme de stages agricoles, soit beaucoup moins que les années précédentes. Il existe quatre grands centres internationaux de formation agricole qui coopèrent régulièrement pour accueillir des étudiants vietnamiens : Agrostudies au Nord, Sderod Negev au Centre Sud, Ramat Negev et AICAT au Sud. Cependant, cette année, le centre de Sderot Negev, situé juste à côté de la bande de Gaza, n'accueille aucun étudiant vietnamien.
Le conflit entre le mouvement Hamas et Israël dans la bande de Gaza perturbe la vie des habitants des environs. Cependant, dans la région de l'Arava, où vivent les stagiaires vietnamiens, la situation en matière de sécurité et de sûreté est meilleure que dans d'autres régions. Les étudiants n'ont pas entendu de sirènes sur les lieux ni vu de roquettes tomber dans cette zone. La vie quotidienne a été un peu affectée, mais en général, il n’y a eu aucune difficulté.
Une dizaine de stagiaires vietnamiens vivant au moshav Hazeva, à environ 100 km de la bande de Gaza, s'entraident toujours. Chaque fois qu’ils vont au supermarché, ils achètent plus de nourriture qu’en temps normal. Le soutien de leurs enseignants les aide également à se sentir plus calmes et plus en sécurité, lorsqu'ils sont loin de leur famille.
Nguyên Thi Thuc, doctorante à l'Université Ben Gourion du désert du Néguev, fait savoir que cette zone est actuellement très sûre. "Nous surveillons de près les sources d'information de la presse, les réseaux sociaux ainsi que les conseils de l'ambassade vietnamienne pour assurer notre propre sécurité", affirme-t-elle.
Les étudiants et stagiaires vietnamiens promeuvent de plus en plus l'esprit de solidarité pour surmonter les difficultés. En outre, les instructions de la part des enseignants de l'école, ainsi que de l'ambassade vietnamienne sur les mesures visant à assurer la sûreté, les ont aidés à se sentir plus en confiance pour continuer à suivre leurs études et leur orientation professionnelle en Israël.
VNA/CVN