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| À l'intérieur du Centre de pilotage et de surveillance de sécurité du 5e arrondissement, HCM-Ville. |
Ces dernières années, les habitants de Hô Chi Minh-Ville faisaient face à un sentiment d’insécurité. Les agressions pour vols de biens, les pickpockets, les cambriolages se produisent tous les jours et menacent la sécurité des participants à la circulation routière. C’est pourquoi de nombreuses mesures ont été prises pour rétablir l’ordre social. On a noté l’installation de systèmes centraux de commandement pour des caméras de surveillance dans des lieux publics ou dans des endroits sensibles, dits «points noirs». Des caméras de sécurité ont été installées dans les rues, les lieux publics et les ruelles de plusieurs quartiers. Le centre d'opération centralisant les informations des caméras de sécurité du 5e arrondissement a été le modèle pilote pour l’ensemble de la municipalité. Ce centre de haut niveau technologique a rendu de grands services, sans défaillance, et permis de traiter des situations difficiles un peu partout dans la ville.
Huynh Cach Mang, vice-président du Comité populaire d’Hô Chi Minh-Ville a déclaré : «Auparavant, les arrondissements, comme les 1er, 3e, 4e et 5e ont été encouragés à s’équiper de caméras de surveillance dans certains de leurs quartiers. Actuellement, on assiste à une généralisation de ces installations. C’est pourquoi la ville étudie la mise en place de centres de commande et de contrôle au sein des services de sécurité routière et sociale de notre ville. Grâce à ceux-ci, la ville pourra traiter rapidement et à temps les incidents et autres situations délicates. C’est finalement le 5e arrondissement qui a été retenu».
Le centre de commande et de surveillance du 5e arrondissement est relié à 240 dispositifs de sécurité dans 15 quartiers. Toutes les caméras sont programmées et contrôlées à distance. Ce système dispose aussi d'une fonction d'alerte rapide pour les cas d’observation complexe, comme dans la foule, les regroupements conflictuels, etc.
«Ce système a l'avantage de pouvoir exploiter des caméras socialisées à un coût modéré le budget de l’État. Les centres de gestion sont intégrés sur une cartographie numérique, ce qui permettra aux policiers et aux cadres de sécurité de localiser en temps réels les accidents, les incidents et autres infractions», a indiqué Pham Tuân Anh, chef du projet Gsafe du ministère de la Police.
Il est prévu qu’après 2017, 1.000 caméras de nombreux autres quartiers seront raccordées au centre de commande et de surveillance de la ville, au numéro d’urgence 113 et à la police de la circulation, afin d’analyser les données de la circulation des véhicules et autres infractions pour engager, ou pour les besoins d’enquêtes de police administratives ou judiciaires.
Texte et photo : Quang Châu/CVN