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Le tir est surnommé «Le jardin de l’amour» avec une vingtaine de mariages au compteur. |
Les compétitions, les centres d’entraînement, les émissions de télévision sont autant d’occasions de rencontre amoureuse pour les sportives. Partager la même passion, cela crée des liens. De nombreux couples de sportifs de haut niveau se sont aussi formés, dans des disciplines aussi diverses que le tir, l’athlétisme, le wushu, le cyclisme, la gymnastique artistique, etc. À noter que le tir est surnommé «Le jardin de l’amour» avec une vingtaine de mariages au compteur.
La plupart des sportives peuvent compter sur leur mari pour les encourager durant les périodes d’entraînement intense ou lors des compétitions, mais aussi et surtout dans les périodes de blessure ou de doute. Parmi les couples de sportifs les plus célèbres tels que Tô Hiên (ancien chef de la délégation nationale de football) et Hoàng An (ancienne coach de l’équipe nationale d’athlétisme) ; Nguyên Van Hung (ancien secrétaire général de la Fédération vietnamienne de tir) et Nguyên Thi Duyên (chef du club de tir de Hanoi).
Lê Tuân Dông et Nguyên Thi Dông, deux sous-colonels, ont travaillé ensemble comme entraîneurs de tir pendant 20 ans au Centre national d’entraînement sportif de Hanoi. Ils ont dû se relayer pour les tâches ménagères. Faire les courses, la cuisine et s’occuper des enfants ne rebutaient pas M. Dông. Son épouse devait faire les réparations courantes (électricité, eau…) quand son mari était absent. Maintenant, ils coulent une retraite paisible. M. Dông est très fier des performances de sa femme. Celle-ci aussi ne tarit pas d’éloge sur son mari : «Il fait la cuisine et s’occupe des enfants mieux que moi».
Sacrifier sa carrière pour sa femme
Hô Thi Tu Tâm entraîne la sélection nationale de demi-fond. Ses élèves ont réalisé de nombreuses performances au niveau régional (SEA Games - Jeux sportifs d’Asie de Sud-Est) et continental (Asiad - Jeux sportifs d’Asie). Selon elle, son succès est dû à sa volonté, à ses efforts, mais surtout à son époux. Tous les deux se sont connus dans un stade, puis sont devenus entraîneurs. Le mari a abandonné son métier pour que sa femme puisse se consacrer à temps complet à sa profession. Il s’est occupé de tous les travaux ménagers pendant 30 ans. Mme Tâm est allée à Dà Nang (Centre) pour entraîner des athlètes, tandis que son mari et ses enfants restaient à Binh Dinh (Centre). Parfois, il s’écoulait 10-11 mois avant que la famille ne se retrouve.
Ngoc Hoa a rencontré son mari grâce au volley-ball. |
La joueuse de volley-ball Ngoc Hoa se situe dans «la période dorée» de sa carrière. Membre de l’équipe nationale féminine de volley-ball, elle a joué pour une équipe du championnat de Thaïlande où elle a réalisé de belles performances. Derrière son succès se cache son mari, Nam. Il a décidé d’arrêter le volley-ball de haut niveau pour fonder une famille. Comme Nam, l’époux de Dinh Thi Diêu Châu (une collègue de Ngoc Hoa) a arrêté de jouer au volley-ball pour s’occuper de ses enfants afin que sa femme puisse participer à des compétitions.
Heureuse dans le sport, malheureuse en amour
Mais tous les sportifs ne peuvent pas compter sur leur conjoint. Nguyên Thuy Hiên, championne de wushu, a été élue «Meilleure sportive du siècle» du sport vietnamien. Une carrière flamboyante, mais un mariage éclair. Depuis sept ans, elle s’occupe seule de ses enfants. Son divorce a perturbé la carrière de cette ancienne championne du monde.
Nguyên Phuong Lan, ancienne coach de l’équipe nationale de wushu, vient elle aussi de divorcer. L’ex-Miss du sport vietnamien s’est recyclée dans la danse sportive. La sprinteuse Vu Thi Huong, surnommée «la reine de la vitesse», a deux divorces à son actif, malgré ses 29 ans.
D’autres sportives de haut niveau sont «malheureuse en amour» telles que Truong Thanh Hang, championne d’Asie du 800 m en 2007 et 2011, Pham Thi Yên, joueuse de volley-ball, etc.