>>Libye : trois morts dans de nouveaux heurts dans le Sud
>>Le gouvernement libyen appelle à un cessez-le-feu dans le Sud
>>L'ONU, l'UA et l'UE ont aidé des milliers de migrants à quitter la Libye pour rentrer chez eux
L'envoyé spécial des Nations unies pour la Libye va lancer un nouvel et dernier effort pour rallier les dirigeants rivaux libyens à l'accord de 2015 qui avait mis en place un gouvernement d'union nationale, a-t-il annoncé mercredi 21 mars au Conseil de sécurité. Ghassan Salamé a estimé qu'il y avait "très peu d'espoir" en vue d'une entente pour amender l'accord parrainé par l'ONU qui établit un gouvernement, basé à Tripoli et dirigé par Fayez al-Sarraj. "En revanche, à partir de demain, je vais entreprendre une nouvelle et dernière tentative pour mettre en place les amendements" a-t-il indiqué, s'exprimant par vidéo-conférence depuis Tripoli. Les Nations unies ont initié un plan pour ramener la stabilité en Libye : des élections sont prévues cette année pour tourner la page d'une transition chaotique, sept ans après le déclenchement de la révolte. Le plan de l'ONU "ne dépend pas de ces amendements et, certainement, plus la Libye est proche des élections, moins ces amendements deviennent pertinents", a précisé M. Salamé. "Pour les Nations unies, travailler au déroulement d'élections justes, libres et crédibles avant la fin de cette année est au top de nos priorités", a confié l'émissaire de l'ONU.