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Des élèves dans une classe élémentaire à Labouheyre dans les Landes, le 4 octobre où le masque pour les enfants n'est plus obligatoire. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les élèves de primaire portaient le masque à l'école depuis près d'un an, mais l'obligation est levée dans les départements "où le taux d'incidence se stabilise au-dessous du seuil de 50 pour 100.000 habitants".
"Avec le masque c’était plus compliqué de respirer, là c’est plus agréable", raconte Arthur, 10 ans, en CM2 dans une école Diwan de Dinan dans les Côtes d'Armor.
Dans les Landes, à l'école Anne-Sylvestre de Labouheyre, Laly, en CP est du même avis : "moi j’ai pas aimé parce que j’avais chaud dans le masque".
En revanche, pour les personnels du primaire dans ces mêmes départements, "le masque est toujours porté par les adultes intervenant auprès des élèves", notamment les "personnels de l'Éducation nationale et des collectivités locales, AESH (Accompagnants d'élèves en situation de handicap)", a précisé jeudi 30 septembre le ministère.
"On est bien content qu’ils puisent l’enlever on espère que pour les enseignants ça suivra aussi !", lance Marine Drillien, maîtresse de 23 ans dans l'école Diwan.
"Avec le masque, on a l’impression qu’on s’entend moins bien et du coup j'étais obligée de les faire répéter assez souvent, heureusement j’ai un effectif réduit donc ça va c’était pas trop couteux en temps", lance Isabelle Perrin, maîtresse de CP dans l'école des Landes.
Les départements concernés par la fin de l'obligation sont l'Aisne, l'Allier, les Ardennes, l'Aveyron, le Calvados, le Cantal, la Charente-Maritime, la Corrèze, la Côte-d'Or, les Côtes-d'Armor, la Creuse, la Dordogne, l'Eure, le Finistère, le Gers, l'Indre, l'Indre-et-Loire, l'Isère, les Landes, le Loir-et-Cher, la Loire, la Haute-Loire, la Loire-Atlantique, le Loiret, la Lozère, le Maine-et-Loire, la Manche, la Marne, la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, le Morbihan, la Nièvre, l'Orne, le Pas-de-Calais, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, la Sarthe, la Seine-Maritime, les Deux-Sèvres, la Somme, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, la Vendée, la Vienne, les Vosges et l'Yonne.
"Vigilance"
"On range le masque dans certains endroits, mais on a intérêt à ne pas le mettre trop loin", préconise pour sa part Stéphane Crochet, secrétaire général du SE-Unsa, pour qui "il y a une vigilance à avoir".
Dans les collèges et les lycées, les règles du port du masque en intérieur pour les personnels et les adolescents restent inchangées.
Arrivées d'élèves à l'école élémentaire de Labouheyre, dans les Landes le 4 octobre où le port du masque pour les enfants n'est plus obligatoire. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
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Le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, a dénoncé jeudi 30 septembre dans un communiqué "l'incohérence et le manque de projection de la gestion de la crise sanitaire dans les écoles" et prône "la prudence", face à la levée du port du masque pour les élèves de primaire dans ces 47 départements.
Même constat pour Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT qui se dit "plus que réservée au sujet de certains départements de la liste qui présentent un taux d'incidence élevé chez les petits".
En parallèle, sur le volet de la contamination, le Snuipp-FSU "demande au ministère une montée en puissance des tests salivaires pour les 6 millions d’élèves du primaire qui ne sont pour l'instant proposés qu'à hauteur de 300.000 par semaine alors qu'il en faudrait 20 fois plus pour mettre en place les préconisations du conseil scientifique".
Actuellement un cas de COVID dans une classe en primaire entraîne une fermeture. Mais les écoles de 10 départements - dont 5 dans les départements sans masque pour les écoliers - devraient expérimenter à une date pas encore fixée, un nouveau protocole sanitaire à l'école. Il s'agira de ne plus fermer une classe dès le premier cas positif et de tester tous les élèves, isolant seulement les cas positifs.
Sont concernés par cette expérimentation : l’Aisne, l’Ariège, la Côte-d’Or, les Landes, la Manche, le Morbihan, la Moselle, le Rhône, le Val-d’Oise et le Var.
En cas de contamination au collège ou au lycée, seuls les élèves cas contacts non vaccinés doivent s'isoler une semaine.
Jeudi 30 septembre, moins de 1.700 classes (1.692) étaient fermées à cause de l'épidémie de COVID-19, soit 0,32% des classes du pays, a annoncé vendredi 1er octobre le ministère de l'Éducation nationale.
AFP/VNA/CVN