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Au complexe de traitement des déchets Nam Son, en banlieue de Hanoï. |
Photo: Ngoc Hai/CVN |
La nette augmentation de la démographie ainsi que le développement socio-économique entraînent la hausse du volume des ordures quotidiennes, surtout des déchets solides. Tandis que les surfaces d’enfouissement des déchets journaliers se réduisent de plus en plus, notamment pour les déchets solides. Ainsi, la construction d’usines de traitement des déchets reste toujours un sujet d’actualité.
Selon les statistiques du Service de la construction de Hanoï, la capitale génère, chaque jour, environ 6.500 tonnes de déchets solides. La plupart sont récupérés et traités par la méthode d’enfouissement répondant aux normes requises. Le complexe de traitement des déchets Nam Son, dans le district suburbain de Soc Son, a une capacité quotidienne de 4.500 à 4.700 tonnes; celui de Xuân Son, dans le chef-lieu de Son Tây, de 1.200 à 1.500 tonnes.
Le reste est traité dans l’usine de Phuong Dinh, dans le district suburbain de Dan Phuong, et dans quelques autres zones de traitement dans des districts de la banlieue. Ainsi, ces statistiques indiquent qu’environ 11% de ces déchets sont traités par l’incinération. De plus, la technologie de transformation des déchets en engrais organiques est appliquée à Câu Diên, dans l’arrondissement de Nam Tu Liêm, et à Kiêu Ki (Gia Lâm), mais elle n’obtient pas le résultat attendu, en raison d’une faible efficacité due à des équipements obsolètes.
Inquiet au sujet de la question environnementale, le Docteur Hoàng Duong Tùng, ancien directeur adjoint de l’Office de l’environnement (ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement), souligne qu’outre l’utilisation de grandes surfaces de terrains, l’enfouissement des déchets risque également de polluer gravement les sols et l’eau.
Plusieurs projets inachevés
Afin de mieux gérer les déchets, il est nécessaire pour la capitale de construire neuf nouveaux complexes de traitement et d’en remettre huit anciens en état. C’est ce qui ressort du projet de traitement des déchets solides à Hanoï jusqu’en 2030 et orientation pour 2050, approuvé en avril 2014 par le gouvernement.
L’année précédente, la capitale avait déjà mis en fonctionnement trois usines de traitement des déchets à Son Tây, à Soc Son et à Dan Phuong. Cependant, au fil du temps, ces établissements ont révélé certaines lacunes en termes de technologies et de qualité des équipements, avec comme conséquence des mises en arrêts fréquents pour effectuer l’entretien et la réparation.
L’usine de traitement des déchets Xuân Son dispose d’une capacité quotidienne de 1.200 à 1.500 tonnes. |
Pour sa part, l’usine de traitement des déchets Viêt Hung, dans le district de Dông Anh, d’une capacité de 500 tonnes en utilisant la technologie Plasma de la Société par actions Thanh Quang, paraît avoir un avenir prometteur. Mais elle n’est pas encore en service.
Après des appels à l’investissement pour la construction de nouveaux complexes de traitement, le Comité populaire de Hanoï a approuvé quatre projets, mais tous sont actuellement en retard, du fait de difficultés concernant les formalités d’investissement. C’est ce qu’a révélé Dinh Minh Tri, responsable du Service municipal de la construction.
Face à cette situation, les Services municipaux des ressources naturelles et de l’environnement, du plan et de l’investissement, de l’industrie et du commerce devront aider les maîtres d’ouvrage à perfectionner leurs dossiers de construction.
En ce qui concerne les projets en retard d’exécution des travaux comme l’usine de traitement des déchets solides Nui Thoong dans le district de Chuong My, en banlieue de Hanoï, ainsi que celles des ordures ménagères Dông Lô à Ung Hoà, Lai Thuong à Thach Thât, Hop Thanh à My Duc, il est nécessaire pour le Service municipal de la construction de clarifier les causes et les responsabilités des investisseurs, sans oublier de proposer des mesures concrètes afin de remédier à ces retards.
Pour les déchets solides, le ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement doit coopérer avec les localités afin de contrôler et évaluer leur gestion dans l’ensemble du pays, en vue d’améliorer le cadre juridique en la matière ainsi que la Loi sur la protection de l’environnement.
Câm Sa/CVN