>>Les pérégrinations d'un Français au Vietnam
Le photographe français Marc Riboud devant une de ses œuvres en 2009 à Paris. |
Parmi ses clichés les plus connus, La fille à la fleur (1967), une militante contre la guerre du Vietnam face à des soldats en arme devant le Pentagone, et le Peintre de la Tour Eiffel, un ouvrier en équilibre sur la structure de la Tour (1953).
Né près de Lyon, frère du fondateur de Danone, Antoine Riboud, et de l'industriel Jean Riboud, cet ingénieur de formation était entré dans la prestigieuse agence Magnum, à l’invitation d’Henri Cartier-Bresson et de Robert Capa.
Lauréat de nombreux prix, dont le prix Nadar en 2012 pour son livre Vers L'Orient, il a publié dans des grands magazines, dont Life, Paris Match, Stern, Geo et Le Nouvel Observateur.
Il a parcouru le monde entier, en particulier avec de très longs séjours en Inde, en Chine et au Japon, où il a trouvé le sujet de son premier livre, Women of Japan.
En 1960, après trois mois en URSS, il couvre les indépendances en Algérie et en Afrique subsaharienne. Entre 1968 et 1969, il effectue des reportages au Sud ainsi qu’au Nord Vietnam, où il est l’un des rares photographes à pouvoir entrer.
Dans les années 1980-1990, il retourne régulièrement en Orient et en Extrême-Orient, particulièrement à Angkor et Huang Shan, mais aussi en Chine.