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Des policiers à leur arrivée à l'Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC), le 29 août à Bruxelles. |
"Il n'y avait personne sur le site" de l'INCC, le principal centre scientifique de la justice belge, a précisé le porte-parole du parquet, qui s'est refusé à se prononcer sur les causes de l'explosion, assurant uniquement que celle-ci était "d'origine criminelle".
Selon des médias belges, il s'agirait d'une attaque à la voiture-bélier.
"Les dégâts sont importants", a précisé un porte-parole des pompiers, Pierre Meys, évoquant une explosion "fort violente". "Des fenêtres du labo ont été éjectées à plusieurs dizaines de mètres", a-t-il dit.
Une trentaine de pompiers ont été mobilisés vers 03h00 pour maîtriser l'incendie qui s'est ensuite déclaré, a-t-il ajouté.
Un "centre de crise" a été mise en place par le parquet de Bruxelles, a souligné son porte-parole.
L'Institut de criminalistique et de criminologie de Bruxelles, situé dans le Nord de la ville, est une institution scientifique au sein de la justice fédérale belge.
Parmi les tâches qui lui sont confiées, on dénombre l'identification et l'analyse des traces de suspects ainsi que l'examen du fonctionnement du système pénal.
La Belgique a été la cible d'attentats sanglants le 22 mars à l'aéroport international de Bruxelles et dans la station de métro Maelbeek, qui ont fait 32 morts.
Le groupe État islamique (EI) a revendiqué ces attentats, ainsi qu'une attaque à la machette, le 6 août, contre deux policières.