>>Ancien président de PetroVietnam condamné à 18 ans de prison
>>L’affaire d’apport de fonds par PetroVietnam à OceanBank devant la justice
Les opérations désastreuses et violations commises par Hà Van Tham et ses complices ont causé des préjudices matériels graves à OceanBank, achetée pour zéro dông par la Banque d’État du Vietnam.
Le procès en appel contre les anciens cadres d’OceanBank a commencé le 18 avril à Hanoï. |
Photo: Van Diêp/VNA/CVN |
Au total, 27 condamnés ont interjeté appel du verdict prononcé lors du procès en première instance qui s’est déroulé du 28 août au 29 septembre 2017 devant le Tribunal populaire de Hanoi. Ils ont revendiqué l’innocence ou demandé une réduction des peines, des condamnations avec sursis et l’acquittement des responsabilités pénales. Trois groupements et particuliers ayant des obligations ou des droits liés au règlement du procès ont également demandé un réexamen des dommages.
Hà Van Tham a été condamné en première instance à la perpétuité pour "détournement de biens", "violation des règles relatives à l’octroi de prêts par les établissements de crédit", "appropriation de biens par abus de pouvoirs d’un dépositaire public", et "actes volontaires contraires aux réglementations de l’Etat relatives à la gestion économique, causant de graves conséquences".
L’ancien directeur général d’OceanBank, Nguyên Xuân Son, s’est vu infliger la peine capitale pour "détournement de biens", "appropriation de biens par abus de pouvoirs d’un dépositaire public", et "actes volontaires contraires aux réglementations de l’Etat relatives à la gestion économique, causant de graves conséquences".
L’ancien directeur général adjoint d’OceanBank, Nguyên Minh Thu, a écopé 22 ans de prison pour "actes volontaires contraires aux réglementations de l’Etat relatives à la gestion économique, causant de graves conséquences" et "appropriation de biens par abus de pouvoirs d’un dépositaire public".
Le procès en appel qui devrait durer jusqu’au 29 avril verra défiler 32 avocats. Son verdict devrait être annoncé après l’anniversaire de la libération du Sud et la Journée internationale du travail (le 30 avril et le 1er mai).
VNA/CVN