>>Donald Trump est prêt à rencontrer à nouveau Kim Jong Un
>>Dénucléarisation: Kim Jong Un fait des gestes, Washington prêt au dialogue
Le président des États-Unis Donald Trump (droite) serre la main du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres à New York le 24 septembre. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"J'ai le sentiment que nous aurons un deuxième sommet assez rapidement", a déclaré M. Trump au premier jour d'une semaine diplomatique chargée lors de laquelle l'Iran figurera également en bonne place.
Louant les "énormes progrès" enregistrés selon lui depuis leur premier tête-à-tête en juin à Singapour, il a insisté sur la "magnifique lettre" que lui a envoyée l'homme fort de Pyongyang.
Quelque 130 chefs d'État et de gouvernement sont attendus cette semaine sur les bords de l'East River, à Manhattan, pour l'Assemblée générale de l'ONU.
"L'énorme potentiel" de l'ONU
Lors d'une brève allocution sur la lutte contre la drogue, le président américain a loué "l'énorme potentiel" de l'organisation multilatérale. "Doucement mais sûrement, ce potentiel se réalise", a-t-il ajouté, sur un ton particulièrement conciliant.
Avant son discours mardi matin, une série de tête-à-tête sont annoncés, avec Emmanuel Macron ou encore Theresa May. Sa rencontre avec son homologue sud-coréen Moon Jae-in, prévue lundi après-midi 24 septembre, sera scrutée à la loupe. Ce dernier vient de rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un à Pyongyang.
La question centrale est désormais de savoir où et quand aura lieu le prochain face-à-face entre Trump et Kim. Le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, assure que l'administration Trump est "sur le bon chemin".
"Nous avons bon espoir de pouvoir aboutir, ce qui serait une avancée pour le monde entier", a-t-il déclaré dimanche 23 septembre sur la chaîne de télévision Fox News en évoquant la dénucléarisation de la péninsule. Le secrétaire d'État américain présidera jeudi 27 septembre une réunion du Conseil de sécurité visant à ressouder la communauté internationale.
Seul président américain à avoir rencontré un représentant de la dynastie Kim, qui règne sans partage sur la RPDC depuis 1948, Donald Trump rêve à haute voix de réussir là où tous ses prédécesseurs ont échoué.
AFP/VNA/CVN