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Selon les pêcheurs, de tels navires leur permettront d’exploiter plus loin et plus longtemps les ressources halieutiques dans les zones maritimes comme à mieux protéger la souveraineté nationale. Les avantages de ces navires sont une grande vitesse, leurs cales frigorifiques, la possibilité d’effectuer des campagnes longues, et ce en restant économes en énergie...
Un chantier de construction de navires de pêche hauturière à Dà Nang (Centre). |
Le pêcheur Trân Ban, de l’arrondissement de Son Trà, considère qu’il s’agit d’une décision opportune du gouvernement, d’autant que de tels bateaux donneront davantage de confiance aux pêcheurs pour rester en mer.
Pham Khanh, de l’arrondissement de Son Trà, a confié que dès information de cette politique, il a décidé d’emprunter.
D’après Trân Van Linh, président par intérim de l’Association de pêche de Dà Nang, «actuellement, 70% des bateaux ont une puissance de moins de 100 CV, ce qui ne permet qu’une exploitation à proximité du littoral, et ne dégage que de faibles revenus. Cette enveloppe de 16.000 milliards est donc source d’un grand espoir pour les pêcheurs». Selon lui, afin que cette politique privilégiée produise ses pleins effets, il faudra une étroite collaboration entre les banques, les chantiers navals et les patrons de pêche.
Nombre de ces derniers ont souligné qu’en dehors de ces politiques, les autorités locales devraient organiser des formations pour les capitaines et les mécaniciens, ainsi que renforcer les campagnes de communication sur les politiques privilégiées destinées aux pêcheurs. En outre, l’agrandissement des ports et la construction d’abris pour les navires de grande puissance... est également nécessaire.
Hoàng Phuong/CVN