Le séminaire international "Hoàng Sa - Truong Sa : vérité historique" a réuni une centaine de spécialistes vietnamiens et d'autres pays, dont les États-Unis, la Russie, l'Australie, l'Inde, l'Allemagne, le Japon, la France, les Philippines et la République de Corée.
Séminaire international sur "Hoàng Sa, Truong Sa : vérité historique", le 20 juin à Dà Nang (Centre). Photo : Lê Lâm/VNA/CVN |
Selon les participants, le recours à la force par la Chine pour s'emparer de l'archipel de Hoàng Sa (Paracel) en 1974 et occuper illégalement des îles de l'archipel de Truong Sa (Spratly) en 1988 va à l'encontre du droit international, dont la Charte de l'ONU. Ils ont souligné que l'occupation de territoires par la force ne pouvait pas créer la souveraineté. Plusieurs experts ont critiqué les revendications absurdes sur la "langue de bœuf" présentée par la Chine en 2009. Selon eux, cette "langue de bœuf" est très ambiguë et dénuée de tout fondement juridique, contraire au droit international, dont la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM). Elle est la cause de l'instabilité et des tensions en Mer Orientale. Les délégués ont appelé les parties à définir leurs eaux selon la CNUDM et régler leurs différends sur cette base.
Les spécialistes ont analysé les preuves historiques et juridiques sur la souveraineté du Vietnam sur les deux archipels de Hoàng Sa et Truong Sa.
Le docteur Trân Duc Anh Son, de l'Institut de recherches sur le développement socioéconomique de Dà Nang, a présenté des ouvrages et des cartes de pays occidentaux qui reconnaissent la souveraineté vietnamienne sur Hoàng Sa. Une centaine d'ouvrages en français, anglais, allemand, espagnol, italien et néerlandais ont été analysés, de même qu'environ 140 cartes géographiques publiées du XVIe au XIX19e siècles. Ces ouvrages et cartes indiquent que jamais le territoire chinois n'a inclu les archipels de Hoàng Sa et Truong Sa.
Selon le chercheur Dmitry Valentinovich Mosyakov, de l'Académie des sciences de Russie, la Chine s'efforce d'introduire les terres qu'elle a occupées illégalement dans son territoire, et de démontrer sa souveraineté pour Hoàng Sa et Truong Sa. Les Chinois disent souvent que ces îles sont toujours placées sous la direction chinoise tant sur le plan économique que politique. Cela va à l'encontre de la vérité historique que l'on connaît grâce à des travaux de recherche de scientifiques vietnamiens.
VNA/CVN