>>Cyclone en Afrique australe: course contre la montre pour sauver des vies
>>Cyclone au Mozambique et au Zimbabwe: le bilan pourrait dépasser les 1.000 morts
Photo aérienne prise le 18 mars par la Mission Aviation Fellowship montrant des personnes ayant trouvé refuge sur un toit pour échapper aux inondations à Beira, au Mozambique. |
Au Mozambique, pays le plus frappé par les intempéries, "on est déjà à plus de 200 morts", a annoncé mardi 19 mars le président mozambicain Filipe Nyusi qui a décrété un deuil national de trois jours.
Au Zimbabwe voisin, environ une centaine de personnes ont été tuées, mais le bilan pourrait tripler, a prévenu le ministre zimbabwéen du gouvernement local July Moyo. "Il y a des corps qui flottent, certains flottent jusqu'au Mozambique", a-t-il précisé.
Idai "pourrait être le #cyclone le plus meurtrier en Afrique australe" à ce jour, selon l'organisation Care. "Nous parlons d'un désastre majeur", a renchéri le porte-parole du Bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), Jens Laerke, à Genève.
Le Mozambique, un des pays les plus pauvres au monde, avait déjà été frappé par des inondations meurtrières en février et mars 2000. Cette catastrophe avait fait quelque 800 morts, au moins 50.000 sans-abri et affecté environ deux millions de personnes sur une population de 17 millions.
Selon le ministre mozambicain de l'Environnement, Celson Correia, dans le Centre du pays, une surface d'un rayon de 100 km est actuellement totalement inondée. Près de 350.000 personnes se retrouvent bloquées dans des zones inondées.
Il y a un "océan" dans les terres, isolant complètement des villages, a expliqué à l'AFP une humanitaire qui a requis l'anonymat.