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Miguel Diaz-Canel Bermudez. |
La nomination officielle comme président du Conseil d'État et de l'île doit être confirmée jeudi matin 19 avril après le vote des députés. Né après la révolution, ce civil aux cheveux poivre et sel et au regard perçant aura la lourde tâche de fédérer autour de sa personne, de consolider les acquis de la révolution et de poursuivre la transformation économique esquissée par Raul Castro.
Depuis qu'il a été désigné numéro deux de l'exécutif en 2013, l'homme qu'on dit abordable, quoique peu souriant et au talent d'orateur relatif, a pris de plus en plus d'espace dans les médias d'État et représente fréquemment Raul Castro lors de missions à Cuba et à l'étranger. "Ce n'est ni un parvenu ni un intrus", dit de lui le président sortant, vantant ses trois décennies de loyaux services et sa "solide fermeté idéologique".
Dans les arcanes du pouvoir cubain, sa qualité de "civil" et son goût pour les jeans et les tablettes numériques détonnent. Il a su se donner une image moderne en se faisant l'avocat d'une ouverture accrue de l'île à internet et d'une presse plus critique. Derrière cette représentation, il s'est appliqué cependant à éviter toute polémique, n'accordant pas d'interviews et ne s'exprimant que lors d'activités publiques ou dans l'anonymat de réunions à huis clos. Ses partisans assurent qu'il "sait écouter" et insistent sur sa simplicité.
AFP/VNA/CVN