>>Quand le septième art dope le tourisme
L'Adonia, le premier paquebot de croisière entre les États-Unis et Cuba, arrive le 2 mai 2016 dans le port de la Havane. |
Le ministère se félicite de ce "nouveau record de touristes internationaux", alors que le pays avait anticipé une hausse de 6% sur un an, selon le communiqué publié dans le quotidien Granma, organe officiel du parti communiste cubain (PCC).
Les touristes sont venus en grande part d'Amérique du Nord et d'Europe, ajoute le ministère.
Le tourisme, avec 2,8 milliards de dollars, est la deuxième source de revenus de Cuba, derrière la vente de services professionnels, en particulier médicaux.
Grâce au dégel des relations entre Washington et La Havane amorcé il y a près de deux ans, les Américains ont été au premier semestre 2016 le troisième plus important groupe à visiter l'île, derrière les Canadiens et les Cubains installés à l'étranger.
Le président américain Barack Obama a abaissé les barrières bureaucratiques, rendant les voyages de ses compatriotes à Cuba un peu plus simples.
Cependant, les Américains ne peuvent toujours pas venir en simples touristes en raison de l'embargo en place depuis 1962. À l'exception des visites familiales, seuls les voyages à finalité éducative, religieuse, sportive ou artistique ont été autorisés par Washington.
Au total, le nombre d'Américains qui se sont rendus à Cuba au premier semestre a explosé : ils étaient près de 137.000, soit une hausse de près de 80% par rapport à la même période de 2015, selon les statistiques officielles.
Mais certains sont déjà inquiets que le président américain élu Donald Trump mette ses menaces à exécution une fois à la Maison Blanche en janvier. Il a menacé de faire machine arrière sur l'avancée diplomatique majeure de son prédécesseur si La Havane n'offrait pas plus de contreparties sur les droits de l'Homme ou l'économie de marché.
Les Allemands, les Français, les Italiens, les Britanniques et les Espagnols ont été également très nombreux à visiter Cuba.
AFP/VNA/CVN