Crise : réunion à Nouakchott des ministres des AE des pays voisins du Mali

Les ministres des Affaires étrangères (AE) des pays voisins du Mali se sont réunis le 17 mars à Nouakchott, capitale de la Mauritanie, pour discuter de la crise malienne, a constaté un correspondant de Xinhua.

Nouakchott, capitale de la Mauritanie. Photo : CTV/CVN

Organisé sur l'initiative du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (CPS-UA), la réunion a examiné la situation sécuritaire au Mali, notamment dans les zones Nord et la stabilité du pays. Les ministres ont également étudié les conditions de reconstruction des villes du Nord malien.

La réunion est marquée par la participation de sept pays partageant des frontières communes avec le Mali - la Mauritanie, le Niger, l'Algérie, le Sénégal, le Burkina Faso, la Libye et le Tchad, en présence du ministre malien et des représentants de l'Union africaine, de l'ONU et de l'Union européenne.

Selon des sources diplomatiques à Nouakchott, les travaux de la réunion débouchent, entre autres décisions, sur une déclaration dite "du Club des pays amis du Mali". Les ministres des affaires étrangères et représentants des pays et organisations devaient également étudier les voies et moyens de la consolidation de la stabilité du Nord du Mali, après le retrait des groupes islamistes armés.

Ils examinaient également la participation de leurs armées respectives à une force multinationale sous la bannière de l'ONU qui auront la mission de garantir la sécurité dans la zone après le retrait des forces françaises et africaines aujourd'hui engagées contre les islamistes armés dans des zone difficile du Nord malien.

Cinq des pays participant à la réunion de Nouakchott, en l'occurrence le Sénégal, le Tchad, le Burkina Faso, le Niger et le Mali, ont déjà leurs troupes engagées sur le terrain, aux côtés des forces françaises, dans le cadre de l'offensive contre les groupes armés islamistes comme Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) , le Mujao et Ansar Dine, dans leurs derniers retranchements.

Par ailleurs, le ministre d'État guinéen des affaires étrangères et des Guinéens de l'extérieur, envoyé spécial du président guinéen Alpha Condé, a déclaré le 17 mars au sortir d'une audience du chef de l'État mauritanien, avoir remis à ce dernier un message de son homologue guinéen.

"Ce message s'inscrit dans le cadre des concertations permanentes entre les deux chefs d'État pour renforcer les relations entre les deux pays et dans la perspective de la préparation du sommet de l'OMVS (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal, ndlr) prévu très prochainement à Nouakchott", a-t-il dit.

La capitale mauritanienne, considérée comme "devenue incontournable" dans le règlement de la crise malienne, a enregistré ces derniers temps un véritable ballet diplomatique. Des chefs d'État, comme Dioncounda Traoré du Mali et Mahamadou Issoufou du Niger, ont été les hôtes du présidents Mohamed Ould Abdel Aziz au cours des deux premières semaines du mois de mars courant, pour demander une plus grande implication de la Mauritanie dans le règlement de la crise malienne, Nouakchott ayant refusé jusqu'à présent d'envoyer des troupes au Mali.

Xinhua/VNA/CVN

 

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