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Le Premier ministre suédois Stefan Löfven annonce sa démission, le 28 juin à Stockholm. |
En vertu de la Constitution du pays nordique, c'est désormais au président du Parlement de mener des discussions pour tenter de trouver un nouveau chef du gouvernement parmi les options possibles, y compris une reconduction de M. Löfven, en poste depuis 2014. "À un an des élections habituelles, au regard de la situation extraordinaire dans laquelle se trouve le pays, avec une pandémie en cours et les défis particuliers que cela entraînerait, des élections anticipées ne sont pas ce qu'il y a de mieux pour la Suède", a justifié le dirigeant social-démocrate lors d'une conférence de presse.
"Je ne crois pas que le peuple suédois veuille d'élections supplémentaires", a-t-il insisté, rappelant que le scrutin s'ajouterait aux élections déjà prévues en septembre 2022. L'ouverture d'une nouvelle phase de discussions parlementaires n'est pas synonyme de succès, tant les équilibres au Parlement suédois, le Riksdag, compliquent la construction d'une majorité. En cas d'échec de la mission du président de la chambre, le scénario d'élections anticipées se représenterait.
C'est un sujet politiquement sensible et symboliquement explosif en Suède qui avait provoqué la chute du gouvernement de l'ancien syndicaliste métallo : les loyers régulés, dont bénéficient nombre de Suédois. Le Parti de Gauche avait mené à terme son ultimatum de voter la défiance avec l'opposition de droite et d'extrême droite si l'exécutif ne renonçait pas à un projet de libéralisation des prix. Les sept jours de tractations menées par Stefan Löfven pour tenter de trouver une nouvelle majorité en sa faveur n'ont abouti qu'à des impasses.
AFP/VNA/CVN