L’inspecteur en chef de la Banque d’État, Nguyên Huu Nghia, estime que les créances douteuses représentent 8,6% de l’encours des crédits. Elles datent pour l’essentiel de la période 2008-2011 durant laquelle la croissance du crédit a été forte avec un taux annuel moyen de 33%, allant même jusqu’à 53% en 2008. À noter que depuis le début de l’année, il n’est que de 2,53%.
 |
| Les créances douteuses représentent 8,6% de l’encours des crédits. |
| Photo: Trân Viêt/VNA/CVN |
Toujours selon Nguyên Huu Nghia, la situation n’est pas inquiétante, ce taux ayant atteint 30% en 1997. En ce moment là, le gouvernement et la Banque d’État ont créé un groupe pour le règlement et la situation a été bien contrôlée.
Cette année, en réalité, 85% de ces créances sont couvertes par des hypothèques dont la valeur représente 135% de leur montant. Enfin, les banques ont provisionné 70.000 milliards de dôngs en prévision de pertes éventuelles. Selon les données de la Banque d’Etat, le montant total des créances douteuses du système bancaire est estimé de 202.000 milliards de dôngs, après une baisse de 36.000 milliards de dôngs suite aux mesures synergiques prises par la Banque d’État.
Dans le plan de création de la Compagnie nationale de vente et d’achat de créances, les spécialistes ont expliqué les raisons de rattacher celle-ci à la Banque d’État plutôt qu’au ministère des Finances, entre autres, le fait qu’elle prendra prioritairement en charge le traitement des créances douteuses du secteur immobilier.S’agissant de la restructuration du système bancaire, des neuf banques concernées, cinq se sont déjà engagées dans cette opération après agrément de leur plan par la Banque d’État. Les quatre autres, GPBank, Navibank, Dai Tin et Western Bank, devront achever la leur d’ici fin 2012. Les créances douteuses de ces établissements s’élèvent à 12-13% de l’encours total de leurs crédits, l’une d’elles en étant grevée de 60% à elle seule...
Thê Linh/CVN