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En plus d'élaborer un plan de contingence, le Service municipal de la santé exhorte la population à compléter son schéma vaccinal contre le COVID-19.
Les personnes âgées les plus infectées
L'hôpital Cho Rây enregistre la hausse du nombre de patients COVID-19. |
Une femme âgée de 80 ans atteinte de diabète et d'hypertension artérielle a été admise à l'hôpital Lê Van Thinh, avec un diagnostic de pneumonie, mais les médecins ont suspecté qu'elle était également touchée par le COVID-19 en raison de la fièvre et de la toux supplémentaires. Les résultats des tests ont confirmé qu'elle était positive au SRAS-CoV-2.
Le Dr Trân Van Quang, chef adjoint du Département des maladies infectieuses de l'hôpital Lê Van Thinh, a déclaré que cet établissement avait recommencé à recevoir des patients COVID-19 il y a deux semaines. Au départ, il n'y avait que trois ou quatre cas par jour, mais ces derniers jours, le nombre de nouvelles hospitalisations n'a cessé d'augmenter, atteignant parfois 15 à 18 cas par jour. Les patients hospitalisés ont des symptômes et des conditions médicales sous-jacentes, tandis que ceux qui sont positifs au SRAS-CoV-2 mais qui ne présentent aucun symptôme et qui ont été entièrement vaccinés sont isolés à domicile.
L'hôpital Thông Nhât connaît une situation similaire. Du début de l'année jusqu'à la mi-avril, il n'y avait pas de patients COVID-19 hospitalisés, mais depuis la mi-avril, il en reçoit en continu. Le Dr Nguyên Duy Cuong, chef adjoint du Service respiratoire de l'hôpital Thông Nhât, a informé que cet établissement traitait actuellement 20 patients, principalement des personnes de plus de 65 ans. Celles âgées de plus de 80 ans représentent 30% des patients, et 100% des patients COVID-19 admis ici ont des comorbidités telles que des maladies cardiovasculaires ou respiratoires.
Les médecins de l'hôpital Cho Rây suivent de près l'évolution de la maladie et le traitement des patients COVID-19 isolés. |
Un décès
En tant que dernier recours de Hô Chi Minh-Ville et de la région Sud, l'hôpital Cho Rây a également recommencé à traiter les patients COVID-19. Il reçoit en moyenne un à deux cas par jour, qui sont isolés et soignés au Département des maladies tropicales.
La Dr Nguyên Thi Thuy Ngân, chef adjointe du Département des maladies tropicales, a indiqué que la plupart des patients présentaient des conditions médicales sous-jacentes telles que le diabète, l'insuffisance cardiaque, les maladies pulmonaires chroniques ou l'immunodéficience. Les facteurs de risque font que, lorsqu'ils sont transférés au Département des maladies tropicales, ces patients nécessitent le plus souvent une ventilation mécanique ou une dialyse. Il y a eu un décès dû à des comorbidités excessives associées au COVID-19.
Selon les médecins, bien que le taux de maladies graves au cours de cette période ne soit pas aussi élevé que pendant la période épidémique en 2021, les gens doivent rester attentifs.
D'après le médecin spécialiste Nguyên Duy Cuong, de l'hôpital Thông Nhât, les patients âgés atteints de plusieurs maladies voient leur système immunitaire fragilisé, ce qui peut entraîner une flambée de maladies chroniques telles que l'asthme, les maladies cardiovasculaires, l'infarctus du myocarde et l'accident vasculaire cérébral.
Une zone d'isolement à l'hôpital Cho Rây, à Hô Chi Minh-Ville. |
Se préparer contre l’épidémie
Selon le Service municipal de la santé, la situation épidémique de COVID-19 dans la ville se complique avec l'apparition de nouveaux sous-variants du variant Omicron tels que XBB.1.5, XBB.1.9.1, XBB.1.16 et XBB.1.16.1. Par conséquent, il exige que les installations médicales soient prêtes afin de garantir la collecte, la prise en charge et le traitement des personnes atteintes de COVID-19 avec efficacité, contribuant à réduire le risque de propagation.
Il demande aux hôpitaux de réactiver les départements/unités de traitement de l'épidémie, continuant de suivre le modèle de la "tour à 3 étages", comprenant : le 1er pour les cas asymptomatiques, le 2e pour les cas modérés et sévères, et le 3e pour les cas très critiques.
À l'hôpital Cho Rây, la zone d'isolement COVID-19 du Département des maladies tropicales dispose toujours de 80 lits prêts à recevoir les patients modérés à sévères. Des ressources humaines peuvent également être mobilisées à tout moment auprès d'autres facultés.
L'hôpital Thông Nhât organise de manière flexible les zones de traitement COVID-19 dans ses départements. Presque chacun en dispose d'une à deux chambres dédiées. "S'il y a plus de patients, nous élargirons le service d'isolement pour les recueillir et les traiter à temps", a affirmé le Dr Nguyên Duy Cuong.
La vaccination est une mesure efficace. |
Rappel vaccinal
En plus de se préparer à recueillir et à traiter les patients, le secteur de la santé de Hô Chi Minh-Ville a également lancé une campagne pour "protéger les personnes à risque", appelant les gens à recevoir leur vaccination complète contre le COVID-19.
Selon les statistiques du Service municipal de la santé, environ 30% des patients récemment hospitalisés n'en ont pas été vaccinés. L'immunité communautaire dans ville a commencé à diminuer progressivement, passant de 98,7% en septembre 2022 à 94,17% actuellement, alors que de nombreux sous-variants de la souche Omicron (ré)apparaissent. La vaccination complète est doc nécessaire.
Le Professeur agrégé Dô Van Dung, doyen de la Faculté de santé publique de l'Université de médecine et de pharmacie de Hô Chi Minh-Ville, recommande que les personnes âgées et celles appartenant à des groupes à haut risque reçoivent leur 4e dose et envisagent de recevoir leur 5e dose de vaccin contre le COVID-19.
Dans les groupes à haut risque, l'immunité et les niveaux d'anticorps contre le virus SAR-CoV-2 diminuent progressivement. Par conséquent, une personne devrait être revaccinée 6 mois après sa 3e dose de vaccination afin de rester protégé.
Texte et photos : Quang Châu/CVN