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Une seringue et un flacon étiqueté "Vaccin COVID-19" près du logo de l'entreprise de biotech américaine Moderna, le 18 novembre à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Recipharm a signé une lettre d'intention avec Moderna pour produire en France son vaccin sur son site situé à Monts, en Indre-et-Loire, un accord qui doit être finalisé courant décembre, indique le laboratoire suédois, présent en France depuis 2007.
Le groupe a commencé à recruter davantage de personnel et engagé des investissements pour permettre le transfert de technologie de façon imminente, précise-t-il.
Dans un autre communiqué, le ministère de l'Économie a salué mercredi cette lettre d'intention, et indiqué que l’État français discute actuellement avec Recipharm pour accompagner son développement et augmenter ses capacités de mise à disposition de doses de vaccins.
Le groupe Recipharm est présent en France sur quatre sites : Fontaine-les-Dijon (Côte-d'Or), Kaysersberg (Haut-Rhin), Pessac (Gironde) et Monts, spécialisé dans les médicaments injectables et formes stériles à usage humain, vétérinaires ou destinés aux essais cliniques
La biotech américain Moderna a récemment annoncé que son vaccin, basé sur la technologie innovante de l'ARN messager, était efficace à 94,5%, et compte en fabriquer 20 millions de doses d'ici à la fin de l'année.
Moderna avait déjà signé au printemps un accord avec le groupe suisse Lonza, géant de la sous-traitance pharmaceutique, pour être en mesure de fabriquer jusqu'à un milliard de doses par an. Lonza est chargé de la synthèse de molécule, tandis que Recipharm sera chargé de la partie formulation et mise sous flacon.
Il y a quelques jours, le français Delpharm a, lui, indiqué qu'il allait produire une partie des vaccins de Pfizer et BioNTech contre le COVID-19, dans son usine de Saint-Rémy-en-Avre.
AFP/VNA/CVN