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Un point de contrôle à l'accès à la commune de Son Lôi, district de Binh Xuyên, province septentrionale de Vinh Phuc. |
Le chef du gouvernement vietnamien a aussi demandé aux organes compétents de mettre en œuvre rigoureusement les instructions du ministère de la Santé et de retirer leurs permis de travail aux citoyens étrangers travaillant au Vietnam qui ne se conformeraient pas aux mesures d’isolement.
Ce samedi 15 février, une mission du ministère de la Santé s’est rendue dans le district de Binh Xuyên, dans la province septentrionale de Vinh Phuc, où avait été déployée une équipe spécialement chargée de la quarantaine des personnes contaminées.
Des experts de l’Institut central d’hygiène et d’épidémiologie, de l’Hôpital de pédiatrie et du Département de santé préventive travaillent 24 heures sur 24 à Son Lôi, commune qui a été entièrement confinée, mais aussi dans les autres communes où des cas de contamination ont été confirmés. Les personnes étant entrées en contact avec ceux-ci et les membres de leurs familles ont tous été mis en quarantaine.
Dans la province de Quang Ninh au Nord, une vaste campagne de prévention a été lancée. L’École de charbon et de ressources minérales du Vietnam a procédé à la désinfection de toutes ses salles de classe et tous les jours, les étudiants se font prendre leur température corporelle.
Dans les mines, les ouvriers font aussi l’objet d’opérations de sensibilisation, qui se sont montrées efficaces. "Notre métier de charbonnier fait que nous sommes toujours en contact les uns avec les autres. De plus, l’environnement de travail est mal ventilé et donc très dangereux pour nous. Il y a donc des choses sur lesquelles il faut être très strict, comme le fait de n’utiliser que sa propre bouteille d’eau, par exemple", dit Hô Van Trang, l’un d’entre eux.
VOV/VNA/CVN