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La Première ministre Elisabeth Borne, le 19 juin, à l'Hôtel Matignon à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans la soirée, Santé publique France a fait état d'un très fort rebond des nouveaux cas de contamination, à 147.248, soit 54% de plus qu'il y a une semaine.
Les chiffres du mardi 28 juin sont en général plus élevés que ceux des trois jours précédents en raison de la fermeture de laboratoires et pharmacies le dimanche, et du temps nécessaire à collecter les données du weekend.
Les autorités sanitaires avaient comptabilisé 95.000 cas il y a sept jours et 35.000 cas il y a quatre semaines.
La Première ministre, qui a réuni en visioconférence mardi préfets de départements et directeurs des agences régionales de santé, a repris plusieurs des préconisations effectuées lundi 27 juin par la ministre de la Santé Brigitte Bourguignon. Des "recommandations", sans "caractère obligatoire" mais qui interviennent alors que le taux d’incidence de l'épidémie "a doublé en une semaine sur la quasi-totalité du territoire métropolitain et dans l’ensemble des classes d’âge de la population", a souligné Matignon.
Elisabeth Borne a donc appelé à "amplifier les messages de prévention", avec comme consignes de "se laver fréquemment les mains", "aérer régulièrement les espaces clos", "porter un masque dans les lieux de promiscuité, les espaces clos et en particulier les transports en commun en période d’affluence" et "se tester dès les premiers symptômes et s’isoler immédiatement en cas de positivité".
La Première ministre a également demandé à ce que chacun "vérifie son schéma vaccinal", notamment les Français de plus de 60 ans et les plus fragiles qui "doivent bénéficier de la deuxième dose de rappel", c'est-à-dire leur quatrième injection. Ceux-ci doivent d'ailleurs recevoir "dans les prochains jours des mails de sensibilisation" de la part de l'Assurance maladie, a précisé Matignon.
Parallèlement, l'exécutif travaille à un nouveau projet de loi, qui doit être présenté et examiné en juillet, visant à maintenir "un dispositif de veille et de sécurité sanitaire" jusqu'en mars 2023. L'Europe connaît actuellement une septième vague de COVID-19, qui s'explique en grande partie par l'échappement immunitaire des nouveaux variants, c'est-à-dire une forte capacité à résister aux protections induites par la vaccination et les précédentes infections.
AFP/VNA/CVN