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Des supporters en tribune déploient une banderole en soutien à Wuhan le 7 février pendant un match de football dames entre la Chine et la Thaïlande à Sydney (Australie). |
Le club de Wuhan, ville où est apparu le virus en premier, s'entraînait en Espagne depuis fin janvier mais en est parti ce week-end, après que la maladie a gagné le pays, avec 288 morts selon le dernier bilan, amenant le gouvernement à prendre des mesures drastiques.
Le Wuhan Zall s'entraînera à présent à Shenzhen, dans le Sud-Ouest de la Chine. Bien que le nombre de nouveaux cas de coronavirus découverts quotidiennement en Chine ait considérablement chuté, la ville de Wuhan reste en quarantaine.
"La situation s'est inversée", a estimé auprès des médias chinois l'attaquant du Wuhan Zall, Leo Baptistao. "Nous sommes plus en danger (en Espagne). Ca paraît à présent mieux de partir", a-t-il ajouté.
Le retour en Chine est pourtant rendu difficile par la coupure de nombreuses liaisons aériennes, ainsi que par la stricte quarantaine imposée aux passagers arrivant en Chine de l'étranger.
Le Wuhan Zall était ainsi bloqué à Francfort (Allemagne) dimanche 15 mars, affirment plusieurs médias chinois. La localisation actuelle des joueurs n'est pas connue, et il n'est pas sûr que le club soit arrivé en Chine.
D'autres clubs ont décidé de rentrer, notamment le champion de Chine en titre, le Guangzhou Evergrande, et son dauphin, le Beijing Guoan.
Lundi 16 mars, le Guangzhou R&F, qui s'entraînait ces dernières semaines à Dubaï, a également fait son retour.
En raison du coronavirus, le début de la saison de Super League chinoise, prévu dimanche 22 février, a été reporté à une date inconnue. Selon des médias, le championnat pourrait débuter en mai, à huis clos.
L'équipe nationale s'entraîne quant à elle toujours à Dubaï. Mais la sélection s'organise elle aussi pour rentrer en Chine aussi vite que possible, même si son retour est également délicat.
Après s'être réjouies d'avoir "fondamentalement" inversé la courbe de propagation de la maladie dans le pays, les autorités chinoises sont à présent inquiètes de l'afflux de cas venant d'autres pays.
Plus de 80.000 personnes ont été contaminées en Chine, dont au moins 3.100 sont décédées. La pandémie de COVID-19 est à présent en pleine expansion dans le reste du monde, avec 83.000 cas hors de Chine pour 3.200 décès.
AFP/VNA/CVN