>>Handball : le PSG toujours invaincu et largement en tête de la Starligue
>>Hand : le PSG impeccable depuis 50 matchs à domicile
Nikola Karabatic (Paris Saint-Germain) lors du Final Four de la Ligue des champions de handball, le 27 mai 2018 à Cologne, en Allemagne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans l'univers du hand tricolore, il y a le PSG et les autres, y compris Montpellier, pourtant le club français le plus titré sur le plan national et européen. Mais depuis l'avènement du PSG Hanball (2012-13), un seul titre de champion de France (gagné par Dunkerque en 2013-14) a échappé au club de la capitale.
C'est ainsi la troisième fois que les Montpélliérains s'inclinent face au PSG et ses stars. Corrigés 34-27 en Trophée des champions puis 35-30 en Starligue, les doubles champions d'Europe n'ont fait illusion que pendant le premier quart d'heure (7-7, 13e). Même si jeudi soir, l'addition a été un peu moins lourde que lors des premiers actes.
"Ils nous ont posé des problèmes en seconde période mais on a fait la différence avant", a très justement analysé le gardien parisien Vincent Gérard, sur beIN Sports.
"Il fallait garder le contact comme l'avait fait le Barça (en Ligue des champions). Mais on a toujours fait une première mi-temps catastrophique. Il faut qu'on gagne en expérience", a reconnu Valentin Porte.
Car, même si le gardien Marin Sego a un peu retardé l'envolée des Parisiens en arrêtant quatre tirs (sur 22) et en marquant directement de sa cage le 10e but des visiteurs (11-10), le réveil de Nikola Karabatic (2 buts sur 2 tirs dont un après une interception) et le cinq sur cinq d'Adama Keita ont permis aux tenants du trophée d'atteindre la pause avec une avance confortable de sept unités (19-12).
La seconde période a été presque une copie conforme de la première avec des Montpelliérains se battant sur toutes les balles, mais ils n'ont toujours pas résolu le problème posé par la défense de fer du PSG, dirigée avec maestria par son gardien Vincent Gérard (12 arrêts sur 39 tirs). Et avec la grande forme de Kamil Styprzak (9 buts sur 11 tirs) et de Mikkel Hansen (8/10), associée au 5/5 de Karabatic, le PSG a pu géré assez tranquillement la fin du match en dépit du retour du MHB.
Le rouleau compresseur parisien a déjà oublié sa première défaite en 56 matches à domicile (devant le FC Barcelone en C1), et on voit mal qui de Nantes, Chambéry et Toulouse, qualifiés dès mercredi 4 décembre, pourra empêcher les hommes de Raul Gonzalez de remporter leur second titre de la saison, le 15 mars à Antarès, après le Trophée des champions.
"Éliminer un concurrent direct (pour le titre) est très important", a conclu Gérard.
AFP/VNA/CVN