JO-2024
Pas de réticence du CIO pour le surf à Tahiti, assure Estanguet

Tony Estanguet, patron du Comité d'organisation des Jeux olympiques (CoJo) de Paris-2024, a assuré mercredi 4 décembre qu'il n'avait pas senti de réticence de la part du Comité international olympique face à la candidature de Tahiti pour accueillir les épreuves de surf.

>>Partenariat Airbnb : les hôteliers suspendent leur participation à l'organisation des JO Paris-2024

>>JO : Airbnb parmi les principaux sponsors du CIO jusqu'en 2028

>>France Télévisions obtient les droits en clair des JO-2024 et 2022

L'Australien Owen Wreight surfe sur la vaque mythique de Teahupoo lors d'une épreuve du circuit professionnel mondial à Tahiti, le 28 août.
Photo : AFP/VNA/CVN

Accompagné notamment du directeur général du CoJo, Etienne Thobois, M. Estanguet a fait "un point d'information" sur les questions relatives au surf, durant une réunion de la Commission excutive du CIO. Interrogé pour savoir s'il avait senti des réticences de la part du président du CIO, Thomas Bach ou des autres membres de l'exécutif olympique, M. Estanguet a répondu: "Non !".

Il a toutefois précisé qu'il n'y avait "pas de décision à l'ordre du jour. Aujourd'hui, c'était plus un point d’information pour la commission exécutive". Outre Tahiti et sa vague mythique de Teahupoo, quatre autres sites sont candidats pour accueillir les 48 surfeurs et surfeuses qui disputeront les épreuves de shortboard en 2024, dont trois dans le sud-ouest (Biarritz, Lacanau et Hossegor-Seignosse-Capbreton) et un en Bretagne (La Torche).

"À ce stade il n'est pas question d'obstacles ou de réticences mais de travail de détails à poursuivre", a commenté Christophe Dubi, directeur des JO au CIO, lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion de la Commission exécutive. M. Dubi a toutefois rappelé que la position officielle de M. Bach était de dire qu'en présence de deux candidatures ou plus, d'un même niveau sportif, il préfère clairement "l'option qui est proche du centre des Jeux".

Selon différentes sources, Tahiti fait figure de favori, notamment car la certitude d'avoir des vagues en août est plus grande là-bas et parce que l'État voit d'un bon œil l'organisation d'une épreuve en outremer, "pour que les Jeux soient ceux de toute la France".

Réunion le 12 décembre

"Le CIO est très à l'aise avec notre méthodologie, nos critères, avec le fait qu'on discute avec notre Conseil d'administration et qu'on revienne ensuite l'année prochaine avec une proposition pour ratification", a encore indiqué M. Estanguet. Une réunion du Conseil d'administration de Paris-2024 est prévue le 12 décembre durant laquelle le site des épreuves de surf pourrait être arrêté.

"Même durant notre CA du 12 décembre, on n'est pas obligé de prendre une décision", a cependant souligné l'ancien triple champion olympique. "On a expertisé les candidatures depuis cet été en conditions réelles. On s'est acheté ce confort d'avoir du temps devant nous. D'ici décembre 2020 il y a aura une proposition forte", a-t-il ajouté.

M. Estanguet a également assuré que "tous les critères de l'Agenda-2020 sont au cœur de nore grille d'évaluation pour Tahiti", à savoir les aspects "coût, environnement ou encore les aspects sportifs. Donc si jamais c'est ce choix-là qui est retenu, il aura été passé au crible de ces questions". "Il y aura une proposition de Paris au CA avec une présentation de leur préférence", a ajouté M. Dubi. "Une fois que ce sera décidé, pas nécessairement le 12 décembre, ce sera présenté à la Commission exécutive du CIO pour approbation". Pour M. Dubi, le choix du site de surf est une question "excitante, car Paris, sur tous les points, est resté fidèle à sa vision d'origine".


AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top