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Les joueurs de Pau se sont offerts le scalp de Bordeaux grâce notamment à un but de leur capitaine Name Moustapha en Coupe de France au stade du Hameau, le 16 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Alors que l'on se dirigeait tranquillement vers la séance des tirs au but, que les pensionnaires de National ne s'étaient plus procurés d'occasion depuis une bonne heure, une passe en retrait ratée d'Aït Bennasser a mis Gueye sur orbite pour crucifier Poussin et offrir une qualification que le Béarn attendait depuis une éternité.
Il fallait remonter à 1998 pour trouver trace de Palois encore en lice en 8e de finale. À l'époque, c'est le Paris SG de Rai qui avait mis fin à leur aventure (1-0 a.p.).
Pour leurs retrouvailles avec un club de L1, les Béarnais ont cette fois joué les yeux dans les yeux avec des Girondins en manque cruel de confiance depuis un mois et demi et volontairement remaniés, avec par exemple Poundjé titulaire pour la première fois de la saison avec le capitanat en prime.
Trop surement tant les hommes de Paulo Sousa ont eu du mal à poser leur jeu et à se montrer supérieurs à leurs hôtes, qui jouent les premiers rôles en National et possèdent des individualités et des arguments pour faire douter bon nombre d'équipes.
L'état du terrain, pelé et compliqué, a aussi nivelé les valeurs, ce qui a profité aux joueurs de Bruno Irles, dominés dans la possession mais bien organisés, disciplinés et surtout très réalistes à l'image de l'ouverture du score signée Namé d'une frappe puissante à l'entrée de la surface suite à un mauvais renvoi dans l'axe des visiteurs (23).
Les Bordelais ont eu du répondant et su égaliser par Maja d'une reprise contrée lobant le gardien local Bertrand très vigilant jusque-là (41), sans parvenir à réfréner leur hôte. Bien au contraire.
Deux minutes plus tard, sur un contre rapide mené par Jarju, un une-deux avec Sabaly a désarçonné la défense bordelaise pourtant en surnombre, et le premier a conclu tranquillement le travail (2-1).
Comme on pouvait s'y attendre, les Girondins ont poussé à la reprise. Après une première tête de Benito bien stoppée (47), un centre de Cafu a trouvé le poteau (51) puis Hwang la transversale (61) et c'est finalement l'entrant De Préville qui a trouvé la faille sur un coup-franc direct (81).
Moins fringants et plus en difficulté dans la conservation, les Palois ont résisté à la pression de Bordelais pas loin de décrocher la timbale sur une frappe de Aït Bennasser sortie de son cadre par Bertrand juste avant la prolongation fermée jusqu'à la délivrance de Gueye.