Coupe de France : le PSG qualifié au petit trot face à Montpellier

Paris, encore approximatif, n'a pas eu à forcer son talent pour se défaire de Montpelliérains trop tendres offensivement (3-0) et se qualifier pour les 16es de finale de Coupe de France, lundi 5 janvier sur la piteuse pelouse de l'Altrad Stadium.

Les joueurs du PSG se congratulent après le but de Clément Chantôme (centre) contre Montpellier en Coupe de France, le 5 janvier à l'Altrad stadium
Photo : AFP/VNA/CVN


Grâce à des buts de Chantôme (63), de l'inévitable Ibrahimovic (79) et Lucas Moura en fin de match (90"1), les Parisiens ont dominé Montpellier, qui les avait tenus en échec (0-0) quinze jours auparavant au Parc des Princes en Ligue 1.
Ils retrouveront une autre équipe de L1, Bordeaux, en 16e de finale, stade auquel leur parcours s'était arrêté la saison passée, face à... Montpellier.
En l'absence d'Ezequiel Lavezzi et Edinson Cavani, laissés à Paris par Laurent Blanc pour sanctionner leur absence au stage de reprise du PSG, c'est Blaise Matuidi qui se retrouvait chargé de l'animation offensive sur le côté gauche.
Et l'habituel milieu relayeur ne s'en tirait pas trop mal, gênant bien la relance montpelliéraine (7, 8), proposant de bonnes solutions offensives, notamment en première période où il débordait sur la droite pour recevoir une louche d'Ibrahimovic (35) ou initiant des actions offensives en contre-attaque (5, 28).
Cinq minutes avant la pause, c'est lui qui initiait l'action la plus significative de la première période, contrôlant de la poitrine pour passer à Ibra, qui renversait côté droit où Moura combinait avec Marquinhos, dont le centre était cependant renvoyé par la défense.
Approximations
Autre joueur n'évoluant pas à son poste côté parisien, le défenseur central Marquinhos, reconverti arrière droit, a eu plus de difficulté à trouver sa place. Par exemple sur un ballon cafouillé avec Adrien Rabiot (18), lequel s'est aussi rendu coupable de plusieurs pertes de ballons en première période (19, 20).
 

L'attaquant du PSG, Lucas Moura, contrôle le ballon devant le Montpelliérain Mathieu Deplagne, en 32e de finale de la Coupe de France, le 5 janvier à l'Altrad stadium.
Photo : AFP/VNA/CVN


Car les Parisiens, après un bon premier quart d'heure plein d’agressivité sur le porteur du ballon, ont multiplié les approximations offensives, et Jonathan Ligali, le gardien montpelliérain, passait ainsi une heure sans véritable alerte, à part une lourde frappe de Rabiot (57) sur un ballon mal renvoyé par la défense.
Mais les Montpelliérains, appliqués et bien en place défensivement, se montraient eux aussi trop imprécis dans les 30 derniers mètres, et ne parvenaient pas à profiter des erreurs parisiennes, ou se heurtaient à un bon Thiago Silva (17). La frappe instantanée de Lucas Barrios, laissé libre de marquage aux 25 mètres sur une touche, ne trompait pas Nicolas Douchez, vigilant (10).
Et ce n'est qu'après 53 minutes qu'ils parvenaient à se créer une vraie occasion dangereuse, sur un bon centre d'Anthony Mounier pour Lucas Barrios qui, gêné par la pelouse chaotique de l'Altrad Stadium, ne parvenait à ajuster correctement.
Un manque de réalisme qui ne pardonnait pas face aux Parisiens, qui profitaient d'attaquer dans la moitié de terrain la plus préservée en seconde période pour inscrire trois buts.
D'abord sur un bon une-deux de Marquinhos avec Ibrahimovic, qui remettait pour Chantôme, lequel s'y reprenait à deux fois pour tromper Ligali (63).
Ibrahimovic, encore lui, se trouvait à la réception d'une belle louche de Pastore, tout juste entré en jeu, pour smasher le ballon de la tête (79), tandis que Lucas Moura parachevait le travail d'un tir croisé à la conclusion d'une accélération solitaire (90"1).
 

AFP/VNA/CVN


 

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