Coupe de France : Amine Gouiri envoie Nice au Stade de France

Nice, avec un excellent Amine Gouiri, buteur puis passeur, s’est qualifié pour sa première finale de Coupe de France depuis 1997, mardi soir 1er mars à l’Allianz Riviera, en battant 2-0 Versailles, club de quatrième division (N2).

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L’attaquant niçois Amine Gouiri (centre) est félicité par ses coéquipiers, après avoir ouvert le score contre Versailles (N2), en demi-finale de la Coupe de France, le 1er mars à l’Allianz Riviera.

Les Niçois affronteront le vainqueur de, Nantes-Monaco, prévu mercredi soir 2 mars.

Après une première période compliquée (0-0), les hommes de Christophe Galtier ont fait respecter la hiérarchie contre une valeureuse équipe de Versailles. Et c’est Amine Gouiri, sur deux coups de pattes de haut-niveau qui a fait la différence.

Sur le premier, il est à la réception d’un bon centre de Jordan Lotomba, à la sortie d’un une-deux avec Hicham Boudaoui. La suite? Un contrôle et une merveille de demi-volée extérieur du droit qui file en lucarne (1-0, 48e).

Puis en contre, il a allié réussite, persévérance et qualité technique pour se jouer de trois adversaires et décaler Kasper Dolberg, buteur de sang-froid (2-0, 73e).

Nice n’a alors plus tremblé. Christophe Galtier a même pu faire tourner son effectif et préserver Andy Delort, Khephren Thuram ou Gouiri en prévision du choc contre le Paris SG, encore à l’Allianz Riviera.

Cela n’a pas empêché les Aiglons de fêter avec leurs supporteurs de longues minutes la qualification pour la finale au Stade de France, le 8 mai.

Le milieu de terrain niçois Khephren Thuram saute plus haut que les défenseurs versaillais, lors de la demi-finale de la Coupe de France, le 1er mars à l'Allianz Riviera.

Mais avant, ils ont réservé une haie d’honneur aux valeureux Versaillais. Très disciplinés sur le plan défensif, combatifs dans toutes les zones du terrain, agressifs sur le porteur adverse du ballon, et capables de quelques fulgurances offensives, les hommes de Youssef Chibhi ont d’ailleurs été d’entrée à la hauteur de l’événement.

25 ans plus tard...

Même devant 26.723 personnes, même sur le terrain de l’actuel troisième de L1, les Yvelinois n’ont jamais été paralysés par l’enjeu. À l’image de cette récupération haute d’Inza Diarrassouba dans les pieds de Mario Lemina, terminée par une frappe non cadrée de Diego Michel (39e).

Il faut dire que, depuis son 4e tour disputé contre Brétigny (N3, 3-0), Versailles se sent bien dans cette Coupe où il a cumulé neuf qualifications (8 victoires et une qualification aux tirs au but en quart de finale à Bergerac).

Et comme les coéquipiers du capitaine Maël Durand de Gevigney caracolent aussi en tête du Groupe A de National 2, où ils n’ont perdu qu’un seul match, ils n’avaient rien à craindre de cette demi-finale historique sur la Côte d’Azur.

Tout le contraire, bien entendu, de leur adversaire du soir. Ultra-favoris, les hommes de Galtier ont mis une mi-temps à entrer dans leur match.

À l’image de Melvin Bard et de Hicham Boudaoui, logiquement et rapidement avertis pour deux tacles sévères (15e et 31e), Nice, sans son capitaine Dante ni son trublion Justin Kluivert, suspendus, a longtemps été crispé.

Malgré les percussions de Thuram (8e) ou ses coups de tête (12e et 43e), il a trop manqué de mouvement aux Aiglons pour déstabiliser son adversaire.

Mais après la pause, Gouiri a tout changé. Et tout un stade a pu chavirer de bonheur, avec l’espoir de voir, 25 ans plus tard, Dante comme successeur de Frédéric Gioria, en capitaine victorieux de la Coupe de France.


AFP/VNA/CVN

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