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Les Russes Andrey Rublev (gauche) et Karen Khachanov fêtent leur victoire contre la Serbie en quart de finale de la Coupe Davis, à Madrid le 22 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"C'était du pile ou face et la pièce est tombée du bon côté pour nous", a ainsi commenté le vainqueur Andrey Rublev. "Dieu m'avait donné une chance d'être un héros, de peut-être pouvoir gagner la Coupe Davis dans un match décisif. Il me l'a reprise...", a regretté, en larmes, le vaincu Viktor Troicki au cours d'une conférence de presse de l'équipe de Serbie très émouvante où tous les participants ont pleuré.
Il faut dire que les Serbes ont eu trois balles de match et qu'il a particulièrement vendangé la troisième d'une volée trop longue alors qu'elle semblait facile. "C'est certainement l'un des plus grands matchs de notre carrière", a estimé pour sa part Karen Khachanov, qui avait laissé Djokovic égaliser pour la Serbie dans le second simple après que Rublev avait remporté le premier face à Krajinovic.
Ce double, "c'est le genre de match qui n'arrive qu'une fois dans la vie", a commenté Novak Djokovic. "C'était un match en montagnes russes, avec beaucoup de retournements de situation, d'émotions, de tension... mais la vie continue."
"Dernières forces"
Les Russes, eux, atteignent les demi-finales de la Coupe Davis pour la première fois depuis 11 ans et la défaite à ce stade face à l'Argentine. Cette année, en l'absence de Daniil Medvedev, ce sont Khachanov et Rublev qui portent l'équipe à bout de bras, puisque le seul autre joueur, Evgeny Donskoy, n'a pas disputé le moindre match. Et le capitaine Shamil Tarpischev ne semble pas enclin à l'aligner... surtout au vu des résultats acquis.
"Il va falloir se remettre" pour affronter le Canada en demies, a reconnu Tarpischev en vantant l'atmosphère qui règne dans son groupe et particulièrement l'attitude de Donskoy. "La chance était de notre côté mais on l'a provoquée par notre attitude psychologique basée sur l'amitié sur et en dehors des courts".
Ébullition
Khachanov a reconnu de son côté que "la fatigue était très grande", au point qu'il ne s'était quasiment pas entraîné lors des deux jours de repos (mercredi 20 et jeudi 21 novembre). "Mais bien sûr, j'irai chercher mes dernières forces et même celles que je n'ai pas pour essayer de gagner encore". Car, a-t-il souligné, "quand on est en demies, c'est à la victoire finale qu'on pense".
Les Espagnols Rafael Nadal (gauche) et Marcel Granollers fêtent leur victoire contre l'Argentine en quart de finale de la Coupe Davis à Madrid. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les Espagnols emmenés par Rafael Nadal doivent donc avoir les mêmes pensées, eux qui ont écarté l'Argentine avec la plus grande difficulté, également au double décisif, dans une enceinte de la Caja Magica en ébullition.
Après la défaite de Carreno, "il n'y avait qu'une chose à faire, gagner deux matchs. Il fallait y aller pas à pas: j'ai fait un bon match en simple mais le double s'est joué sur quelques balles parce que la partie a été très serrée", a commenté Nadal. Les Espagnols emmenés par Rafael Nadal doivent donc avoir les mêmes pensées, eux qui ont écarté l'Argentine avec la plus grande difficulté, également au double décisif, dans une enceinte de la Caja Magica en ébullition.
Après la défaite de son coéquipier Pablo Carreno face à Guido Pella 6-7 (3/7), 7-6 (7/4), 6-1, le N°1 mondial a ramené les deux nations à égalité en remportant le second simple face à Diego Schwartzman 6-1, 6-2. Il a joué le double dans la foulée au côté de Marcel Granollers pour finalement arracher à 1h10 du matin la victoire 6-4, 4-6, 6-3 après 2h27 de match.
Après la défaite de Carreno, "il n'y avait qu'une chose à faire, gagner deux matchs. Il fallait y aller pas à pas: j'ai fait un bon match en simple mais le double s'est joué sur quelques balles parce que la partie a été très serrée", a commenté Nadal. "C'est une belle victoire, mais nous n'avons pas le temps d'en profiter: il faut se reposer parce que demain ce sera de nouveau difficile", a-t-il ajouté.
Samedi soir 23 novembre, l'Espagne affrontera la Grande-Bretagne, qui avait laissé au repos Andy Murray pour éliminer l'Allemagne sans même avoir besoin de jouer le double, pour une place en finale.
AFP/VNA/CVN