Coronavirus : pas d'Amériques pour la F1 qui se recentre sur l'Europe

Les organisateurs du championnat du monde de F1, confrontés à la pandémie de coronavirus, vont faire l'impasse sur le continent américain cette année tout en augmentant le nombre de courses en Europe.

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La Ferrari de Michael Schumacher devant la Renault de Fernando Alonso, à Imola, en 2006
Photo : AFP/VNA/CVN

Les Grands Prix des États-Unis, du Brésil, du Mexique et du Canada n'auront pas lieu cette année, mais trois nouvelles courses, en Allemagne, au Portugal et en Italie, ont été inscrites au calendrier en octobre, ont-ils annoncé vendredi 24 juillet.

Leur objectif est toujours d'organiser de 15 à 18 épreuves cette saison en dépit des bouleversements provoqués par la pandémie. Trois Grands Prix ont déjà eu lieu en juillet, deux en Autriche puis un en Hongrie.

Les trois nouveaux Grands Prix inscrits au calendrier sont ceux d'Allemagne sur le circuit du Nürburgring, du 9 au 11 octobre, du Portugal sur celui de Portimao, du 23 au 25 octobre, et d'Emilie-Romagne sur celui d'Imola, sur deux jours seulement, les 31 octobre et 1er novembre.

Cela porte à 13 le nombre de courses confirmées cette saison pour le moment, la totalité sur le Vieux continent.

Outre les trois courses qui se sont déroulées à huis-clos en Autriche et en Hongrie, deux autres sont prévues sur le circuit de Silverstone (Grande-Bretagne), une à Barcelone (Espagne), une à Spa (Belgique), deux en Italie (Monza et Mugello) et une en Russie (Sotchi) auxquelles s'ajoutent les trois annoncées vendredi 24 juillet.

Pour l'instant, seules les manches portugaise et russe prévoient d'avoir des spectateurs. "Il y aura des spectateurs" a assuré Rita Marques, secrétaire d'État au Tourisme portugaise vendredi 24 juillet. Les organisateurs du GP de Russie avaient pour leur part indiqué le 10 juillet que cela serait le cas également.

"Nous sommes heureux de voir arriver Portimão en tant que nouveau circuit dans le calendrier de la F1 et de voir revenir Imola et le Nürburgring qui ont déjà accueilli des Grands Prix dans le passé", ont souligné les responsables de la F1 vendredi 24 juillet.

"Après de longues discussions et en collaboration étroite avec nos partenaires, nous pouvons aussi confirmer qu'en raison de la nature très fluide de la situation sur le front de la pandémie de COVID-19, les restrictions apportées au niveau local et l'importance de préserver la santé des collectivités et de nos collègues, il ne sera pas possible de courir au Brésil, aux États-Unis, au Mexique et au Canada cette saison", poursuit-on de même source.

Décision difficile

Cette décision a dû être particulièrement difficile à prendre pour le promoteur de la F1, le groupe américain Liberty Media, dont l'objectif avoué est d'augmenter la visibilité et la popularité de la discipline sur le continent nord-américain.

Le circuit de Portimao au Portugal lors d'essais, en 2009
Photo : AFP/VNA/CVN

Mais la virulence de l'épidémie, notamment aux États-Unis, rend impossible tout déplacement sur le continent cette année.

"Nous sommes impatients de revenir la saison prochaine", ont-ils toutefois souligné vendredi 24 juillet pour bien montrer que ce n'est qu'un au revoir.

Le circuit portugais de Portimao profite de l'occasion pour faire son arrivée parmi les tracés de la F1. Le dernier GP du Portugal s'est tenu en 1996 sur le circuit d'Estoril et le nouveau circuit de Portimao avait à coeur de montrer qu'il est adapté pour accueillir un Grand Prix. Il a récemment été homologué pour la F1.

Pour le Nürburgring et Imola, il s'agit d'un retour. Le circuit allemand, qui n'est plus le mythique "enfer vert" célèbre jusque dans les années 1970 sous le nom de Nordschleife, a accueilli la F1 à plusieurs reprises, la dernière fois en 2013. La boucle italienne n'a elle pas vu de F1 depuis 2006 et reste tristement célèbre pour avoir été la scène de l'accident mortel d'Ayrton Senna en 1994.

Malgré ce recentrage sur l'Europe, son berceau historique, la F1 n'a pas encore renoncé à aller cette année en Asie avec une possibilité toujours ouverte, même faible, pour des courses en Chine et au Vietnam. La saison devrait normalement se terminer au Moyen-Orient à Bahrein et Abou Dhabi, même si ces deux dernières manches n'ont pas encore été confirmées.

La saison aurait dû initialement débuter mi-mars à Melbourne, en Australie, mais le GP a été annulé juste avant la première séance d'essais libres après la découverte d'un cas de coronavirus dans le paddock.

AFP/VNA/CVN

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