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Vietjet a repris le 29 septembre des vols vers le Japon, la République de Corée et Taïwan (Chine). |
Selon N.K.T, pilote d’un airbus A321 de Vietnam Airlines, "quand le COVID-19 a explosé, les lignes internationales ont toute été fermées et les lignes domestiques drastiquement diminuées. Le secteur aérien du Vietnam est dans une situation sans précédent, surtout lorsque la pandémie est réapparue dans la ville de Dà Nang (Centre)".
Beaucoup d’avions sont cloués au sol, aussi les employés doivent-ils accepter une baisse importante de leurs revenus. "Si on ne travaille pas, on n’est pas rémunérés", partage N.K.T. Avant d’ajouter qu’avant le COVID-19, le salaire mensuel d’un pilote était de 300 millions de dôngs (11.500 dollars), contre 60-70 millions de dôngs (2.300 à 2.600 dollars américains) ces temps-ci.
De même, le salaire des stewards et hôtesses de l’air est passé de 40 à 10-15 millions de dôngs. À cause de la crise sanitaire, la compagnie aérienne nationale Vietnam Airlines a dû baisser de 50% les salaires de ses pilotes, stewards et hôtesses de l’air. Elle a arrêté de signer ou de renouveler des contrats avec le personnel navigant étranger.
Vietjet a dû également baisser les salaires de ses employés. Les membres de la direction ont accepté une diminution de 50% de leur salaire. Les salariés dont la rémunération est inférieure à 10 millions de dôngs sont épargnés. Mais la compagnie n’a rompu aucun contrat.
À Bamboo Airways, le personnel navigant est payé en fonction des heures à bord, outre le salaire de base.
Même en cette période de pandémie, Vietnam Airlines doit maintenir 30 à 40 heures de vol pour chaque pilote. "C’est important, car si un pilote ne travaille pas pendant 6 mois, il devra suivre une remise à niveau. Cela prend du temps et de l’argent", informe Lê Hông Hà, directeur général adjoint de Vietnam Airlines.