>>Niveaux records dans le monde, surtout sur le continent américain
>>La pandémie continue à s'aggraver, notamment aux États-Unis
Un client subit un contrôle de température en entrant dans un restaurant de Mexico, le 1er juillet. |
Plus de 517.000 morts
La pandémie a fait au moins 517.416 morts dans le monde, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles jeudi à 19h00 GMT.
Les États-Unis en totalisent 128.421. Suivent le Brésil (60.632 morts), le Royaume-Uni (43.906), l'Italie (34.818) et la France (29.875).
Près de 10.770.000 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués dans 196 pays et territoires.
États-Unis : nouveau record de contaminations
Au moins 53.069 nouvelles infections au coronavirus ont été recensées aux États-Unis en 24 heures, selon le comptage jeudi à 20h30 locales de l'université Johns Hopkins, un niveau record depuis le début de la pandémie, à la veille du long week-end de la fête nationale américaine.
Cela porte à plus de 2,7 millions le nombre total de cas détectés dans le pays.
Le niveau des cas nouvellement détectés aux États-Unis est plus élevé qu'à aucun moment depuis l'apparition du Sars-Cov-2, et les hospitalisations augmentent dans plusieurs foyers comme Houston (Texas) et Phoenix (Arizona).
Le gouverneur républicain du Texas a annoncé jeudi 2 juillet rendre le port du masque obligatoire dans les lieux publics de son grand État du Sud américain.
Royaume-Uni : début d'une levée des mesures de quarantaine
Le gouvernement britannique a révélé vendredi 26 juin les premières exemptions au régime de quarantaine mis en œuvre pour lutter contre l'épidémie de coronavirus, qui concernent les arrivées en provenance d'Allemagne, France, Espagne ou Italie à compter du 10 juillet.
Mais, au risque de la confusion, il a également décidé que ces exemptions ne concerneraient que les arrivées en Angleterre et que des quatorzaines seraient toujours obligatoires pour toute personne arrivant en Écosse, Pays de Galles ou Irlande du Nord, sous peine d'amende.
Le Pérou dépasse le cap des 10.000 morts, faillites en Amérique latine
Le Pérou a passé jeudi 2 juillet le cap des 10.000 morts des suites du COVID-19, a annoncé le ministère de la Santé, la semaine même où le pays entame un déconfinement progressif de certaines régions, dont la capitale Lima.
Le Guatemala a dépassé de son côté jeudi 2 juillet les 20.000 cas de coronavirus, avec un millier de personnes contaminées au cours des dernières 24 heures.
La crise générée par la pandémie devraitentraîner la fermeture de plus de 2,7 millions d'entreprises et la perte de 8,5 millions d'emplois en Amérique latine, a prévenu jeudi la Cepal, la commission économique de l'ONU pour la région.
Deux hommes portant des masques de protection à Los Angeles le 29 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Portugal renationalise la TAP
Le gouvernement portugais a annoncé jeudi 2 juillet la renationalisation de la compagnie aérienne TAP en montant à 72,5% du capital pour éviter qu'elle ne succombe à la crise provoquée par la pandémie de coronavirus.
Le gouvernement investira 55 millions d'euros pour augmenter sa part dans le capital de la TAP de 50% à 72,5%, a annoncé en conférence de presse le ministre des Finances Joao Leao, cité par la chaîne de télévision TSF sur son site internet.
États-Unis : l'emploi rebondit
Donald Trump a salué les chiffres "spectaculaires" de l'emploi enregistrés en juin aux États-Unis tout en passant sous silence la résurgence de la pandémie qui pourrait pourtant compromettre la reprise économique.
L'économie américaine a créé 4,8 millions d'emplois le mois dernier, un record historique pour un seul mois, et le taux de chômage est tombé à 11,1% après 13,3% en mai.
Rio poursuit son déconfinement
Après trois mois de paralysie, bars et restaurants rouvrent à Rio, "un retour à la normale" graduel jugé prématuré par les experts.
Les salles de sport, salons de beauté et de tatouages sont également autorisés à rouvrir dans la "Ville merveilleuse" de 6,7 millions d'habitants, en prenant toutefois de strictes précautions.
Baby boom en Indonésie
L'agence de planning familial d'Indonésie -- qui compte la quatrième plus grande population au monde -- s'attend à 400.000 naissances additionnelles du fait des mesures de confinement qui ont restreint l'accès à la contraception.